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CAC 40

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Cac 40 : Le CAC 40 signe une progression laborieuse

mardi 8 février 2022 à 17h49

(BFM Bourse) - Poursuivant le rebond entamé lundi, l'indice parisien a gagné jusqu'à plus de 1% en matinée avant de réduire sensiblement ses gains en clôture, freiné notamment par les valeurs du numérique et du luxe.

Volatil, mais de nouveau haussier. Ayant commencé lundi à redresser la tête (+0,81%, après un enchaînement de quatre replis hebdomadaires), le CAC 40 a poursuivi sa progression mardi. L'indice phare du marché parisien est remonté à 7.028,41 points, soit 0,27% de gains supplémentaires sur la séance, mais cela n'a pas été sans mal et le score final apparaît décevant en regard du meilleur niveau de la journée où le CAC gagnait 1,1%.

Le volumes d'affaires est remonté à plus de 4,3 milliards d'euros, témoignant d'une séance bien active alors que les opérateurs cherchent à positionner leurs portefeuilles en fonction de ce qu'on peut attendre de la part des principales banques centrales dans les mois à venir. Christine Lagarde, qui avait laissé penser lors de la réunion de la BCE de la semaine dernière qu’une accélération de la normalisation monétaire en zone euro était peut-être plus proche que prévu, s'est ensuite efforcée de communiquer un certain apaisement en écartant un resserrement important dans la perspective d'une stabilisation des prix. Sans rassurer totalement, l'écart entre les coûts d'emprunt italiens et allemands à 10 ans -ou "spread", une mesure clé de la tension sur les marchés obligataires de la zone euro- ayant bondi à plus de 1,63 point de pourcentage, un niveau inédit depuis juillet 2020.

La politique à venir de l'institution européenne, ainsi que celle de son homologue américaine, la Fed, pourrait bien se jouer au cours du mois à venir avec la publication de trois indicateurs cruciaux concernant l'inflation, prévient John Plassard, spécialiste des investissements chez Mirabaud. "Rarement (jamais) des mois de février et mars n’auront été aussi importants pour des décisions de politique monétaire. Des statistiques de l’inflation largement en-dessous ou au-dessus des attentes pourraient faire basculer les anticipations de hausse de taux" - et dicter l'évolution de la politique monétaire des banques centrales, indique le spécialite.

Salve de résultats

En attendant ces indicateurs, les investisseurs parisiens ont eu à faire le tri parmi une nouvelle vague de publications, au premier rang desquelles celle de BNP Paribas. La première banque de la zone euro par le montant de ses actifs a dévoilé des bénéfices annuels records à près de 10 milliards d'euros mais son plan stratégique à horizon 2025 peine à convaincre le marché. Après une ouverture en baisse de 4%, le titre a réussi à terminer symboliquement dans le vert (+0,47%).

Renault a de son côté avancé de 1,25% alors que son partenaire Nissan a relevé sa prévision annuelle de bénéfice opérationnel. Au sein du CAC, Unibail-Rodamco-Westfiel (+3,1%) est monté sur la plus haute marche du podium, devant ArcelorMittal (+3%). Comme la veille, le sidérurgiste a été recherché en amont de la publication de ses résultats jeudi avant Bourse. Axa (+2,2%) a profité du relèvement de l'avis de Morgan Stanley à surperformance.

Les tensions persistantes sur les taux ont en revanche desservi une nouvelle fois Eurofins (-3,2%), Worldline (-2,4%) ou Dassault Systèmes (-2,3%), et les valeurs du luxe dans une moindre mesure (-1,4% pour LVMH tout de même).

Sur le reste de la cote, EDF a reculé de 1,3% après un nouvel ajustement à la baisse de sa production nucléaire annuelle.

Après un début d'année difficile, le titre Spie (spécialisé dans les services pour l'énergie et les communications) est remonté de près de 1,4% à l'annonce d'une prise de participation de 5% par le fonds Lac1, géré par Bpifrance. Plus dynamique, MGI Digital Graphics (ou Technology) a bondi de 8% à l'annonce de son chiffre d'affaires 2021, qui devrait s'accompagner d'un net rebond de la rentabilité.

Pour sa part, le constructeur français de maisons individuelles Hexaom a cédé 5,4%, victime de prises de bénéfices au lendemain d'un bond de 6,5% en anticipation de sa publication annuelle, ayant révélé des revenus en ligne avec les attentes, flirtant avec le milliard d'euros. Le spécialiste des systèmes de conduite à destination des véhicules autonomes Navya a limité l'érosion de ses revenus grâce à la progression des services en 2021 et est parvenu à rester à l'équilibre. We.Connect (anciennement Techniline) a perdu 6% après une fin d'année difficile pour le groupe spécialisé dans la conception et la fabrication d’accessoires et produits électroniques, qui déplore une chute de 15,2% de ses revenus au second semestre à 107,3 millions d'euros.

Les tarifs pétroliers refluaient vivement, les opérateurs surveillant les négociations sur le nucléaire iranien, qui pourraient permettre à Téhéran de remettre officiellement du pétrole sur le marché. En fin de journée mardi, le contrat à terme sur le brut WTI reculait de 2,54% à 89 dollars, et le Brent de 2,51% à 90,36 dollars. La veille les craintes sur l'offre avaient poussé les cours à de nouveaux sommets depuis 2014.

Sur le Forex, la monnaie unique rétrogradait de 0,24% à 1,1415 dollar. Après un pic de plus d'un mois lundi, le bitcoin redonnait près de 2% à 43.142 dollars.

Guillaume Bayre - ©2025 BFM Bourse
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