(BFM Bourse) - Le CAC 40 cède 0,21% à la mi-séance. Les investisseurs attendent une vague de statistiques aux Etats-Unis cet après-midi.
La Bourse de Paris ne parvient pas à s’extirper de sa torpeur. Au surlendemain de la publication d’une inflation américaine supérieure aux attentes qui a douché les marchés, le CAC 40 ne décolle pas et se dirige vers une troisième baisse consécutive, cédant 0,21% à 6.209,49 points à la mi-séance.
"Les marchés boursiers sont un peu mitigés ce jeudi, après une semaine en dents de scie dans la période qui a précédé et suivi la publication du rapport sur l'inflation aux États-Unis", observe Craig Erlam d’Oanda. "La confiance dans le fait que nous avons atteint ou approché le pic d'inflation est ébranlée mais pas brisée", juge-t-il toutefois.
L’attention des investisseurs se portera à 14h30 sur les ventes de détails aux Etats-Unis, ainsi que sur les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage et l’indice manufacturier de la Réserve fédérale (Fed) de Philadelphie. Mais en attendant cette vague de statistiques américaines, le marché manque de catalyseur.
BNP Paribas résiste à une dégradation
La question de l’ampleur de la hausse de taux de la Fed, lors de sa réunion de la semaine prochaine, continue également d’occuper l’esprit des investisseurs.
Si l’hypothèse d’un relèvement d’un point de pourcentage a gagné en vigueur après la publication de l’inflation américaine, "une hausse de 100 points de base est désormais moins probable qu'elle ne l'était peu après la publication de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis", notent les stratégistes de Deutsche Bank.
Sur les autres marchés, l’euro s’adjuge 0,1% face au dollar, à 0,9992 dollar. Les contrats pétroliers, reculent un peu. Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en novembre, perd 0,7% à 93,41 dollars tandis que le WTI pour livraison en octobre cède 0,7% à 87,86 dollars.
Du côté des valeurs, les variations sont assez limitées sur les grandes capitalisations. BNP Paris fait du surplace et résiste bien à une dégradation de la part de Morgan Stanley qui a révisé son conseil à "pondération en ligne".
Pierre et Vacances recule de 3,4% après avoir bouclé sa restructuration financière prévue dans le cadre du plan de sauvegarde arrêté fin juillet.
Carmat s’adjuge 7,2%. Le concepteur du coeur artificiel a confirmé anticiper une reprise des implantations, suspendues depuis décembre, le mois prochain.