(BFM Bourse) - La Bourse de Paris clôture en légère baisse, lestée par le compartiment automobile qui pâtit de l'avertissement lancé par le groupe allemand BMW sur ses marges. Capgemini permet de limiter le repli du le CAC 40 qui cède 0,24% mardi soir.
Le rebond aura été de courte durée pour la Bourse de Paris, coupée dans son élan par BMW qui a entraîné à la baisse l'ensemble du secteur automobile de la place parisienne.
Renault termine la journée en baisse de 3,4% quand Stellantis a perdu 3% pénalisés par la marque premium allemande qui a abaissé ses prévisions pour 2024 à la suite d'un problème sur un système de freins qui affectera ses livraisons. Le titre du constructeur allemand a perdu plus de 11% à la Bourse de Francfort.
Le CAC 40 recule ainsi de 0,24% à 7.407,55 points ce mardi soir, cédant donc un peu de terrain après avoir gagné 1% la veille.
L'indice vedette parisien limite cependant la casse grâce à Capgemini qui signe la plus forte hausse (+5,3%) à la faveur d'un relèvement de recommandation à l'achat de la part de Bank of America et des bons résultats du groupe américain Oracle publiés lundi soir. Autre valeur tech, Dassault Systèmes a progressé de 1,8%, dans le sillage de Capgemini.
La prudence est restée de mise à la veille de publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis pour le mois d'août et plus exactement de l'indice des prix à la consommation, la mesure la plus connue de la hausse des prix.
Scor dopé par la rumeur
En dehors des valeurs du CAC 40, Scor a repris 6,3% alors que selon le media spécialisé Insurance Insider , Covea aurait repris les discussions avec le réassureur en vue d'un potentiel rachat.
Interparfums souffre, lâchant 6,4% après avoir publié des résultats semestriels marqués par un recul de 9% de son résultat opérationnel courant.
Sur les autres marchés, l'euro est en légère baisse de 0,1% face au dollar à 1,1023 dollar. Le pétrole plonge, miné par des craintes sur la demande mondiale en or noir. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit ce mardi pour la deuxième fois consécutive ses prévisions de croissance de la demande mondiale pour 2024 et 2025.
Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord lâche 4,2%, évoluant sous les 70 dollars pour la première fois depuis décembre 2021, à 68,81 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le WTI coté à New York abandonne 4,7% à 65,48 dollars le baril.