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Semaine compliquée pour le CAC 40 qui vient, jeudi, de rompre le niveau graphique des 7 465 / 7 500 points, plancher fragilisé depuis le 14 juin. L'énergie vendeuse libérée est importante, à l'aune de l'incapacité à combler le gap d'ouverture, et à la mesure des volumes de transactions en hausse. L'actualité aura été dominée une nouvelle fois cette semaine par une avalanche de résultats trimestriels, parmi lesquels Stellantis (-8,66%) et STMicroelectronics (-13,70%).
Le constructeur automobile issu de la fusion de Fiat Chrysler et PSA a accusé une sévère baisse de ses résultats et de sa marge opérationnelle courante au premier semestre, tandis que le spécialiste des semi-conducteurs a révisé une nouvelle fois sa perspective de chiffre d'affaires en raison notamment d'un marché plus compliqué dans l'automobile
Ce matin c'est au tour de CapGemini de revoir à la baisse des perspectives. Les perspectives annuelles sont en revanche confirmées pour Air Liquide et Valeo, entre autres dossiers emblématiques.
Au chapitre statistique jeudi, s'il n'y avait qu'un seul chiffre à retenir, ce serait le PIB trimestriel américain en toutes premières estimations, à +2,8% en rythme annualisé. Ce qui représente un écart très important à la hausse par rapport au consensus. RAS concernant les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, pile dans la cible.
Pour être complet du côté des fortes variations de valeurs, Renault a lâché 7,5%, pénalisé par l'abaissement des perspectives de Nissan et le fait qu'il n'a pas rehaussé ses propres objectifs.
Kering a aussi dévissé de 7,5%, alors que le groupe a prévenu que sa rentabilité plongerait encore au second semestre.
Vivendi a rendu 6,1%, lesté par les résultats décevants d'Universal Music Group, dont il détient encore 10% du capital. La maison de disques s'est effondré de plus de 21% à la Bourse d'Amsterdam.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices actions ont terminé la séance de jeudi en ordre dispersé, le Dow Jones parvenant à grappiller 0,20% et le Nasdaq Composite perdant 0,93%. Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a reculé de 0,51%, juste sous les 5 400 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0850$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 78,10$.
A l'agenda ce vendredi, à suivre outre Atlantique les prix core PCE à 14h30, tout comme les revenus et dépenses des ménages, avant l'indice U-Mich de confiance des consommateurs (U-Mich) à 1600, en données révisées.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Comme vu en préambule, l'indice phare de la place parisienne a rompu le niveau graphique des 7 465 / 7 500 points, plancher fragilisé depuis le 14 juin. L'énergie vendeuse libérée est importante, à l'aune de l'incapacité à combler le gap d'ouverture, et à la mesure des volumes de transactions en hausse. Les message délivré est négatif.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7465.00 points.
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