(BFM Bourse) - La Bourse de Paris se dirige vers une quatrième séance de hausse d'affilée, au lendemain de la publication de solides données d'emploi et de consommation aux États-Unis. Le CAC 40 poursuit son ascension sur les 7.400 points.
La Bourse de Paris est bien partie pour boucler cette semaine sur une bonne note. Le CAC 40 reste bien orienté sur les 7.400 points, à la faveur d'une hausse de 0,3% à 7.445,65 points à la mi-séance vendredi.
La veille, l'indice vedette parisien avait déjà progressé de 1,2%, soulagé par une série de données rassurantes sur l'emploi et la consommation américaine.
"Nous sommes revenus à un environnement où les bonnes nouvelles sont des bonnes nouvelles et les mauvaises nouvelles des mauvaises nouvelles. Les investisseurs et les consommateurs souhaitent que l'inflation diminue, mais pas au détriment de l'économie. Le chiffre plus élevé que prévu des ventes au détail publié [jeudi] apaise certaines des craintes récentes selon lesquelles les États-Unis pourraient entrer en récession", avance Bret Kenwell, analyste des marchés américains pour eToro.
Sur la semaine, le CAC 40 progresse de 2,42% et se dirige vers sa meilleure performance hebdomadaire depuis le mois de juillet. La Bourse de Paris marche ainsi dans les pas de Tokyo, qui a réalisé sa meilleure semaine depuis avril 2020, avec un rebond de 8,7%.
L'agenda du jour sera beaucoup moins fourni que la veille. À 16h30, les investisseurs prendront cependant connaissance des données préliminaires sur la confiance des ménages, mesuré par l'indice UMich. Cet autre indicateur sur la santé du consommateur américain, viendra clore cette semaine chargée en données macroéconomiques aux États-Unis.
Du côté de l'actualité des entreprises, Stellantis gagne 1%, et semble pas affecté par une plainte déposée jeudi par des actionnaires américains.
Saint-Gobain progresse de 0,9%, après avoir annoncé se renforcer dans la chimie de la construction avec l'acquisition du groupe mexicain Ovniver Group.
Sur le marché des changes, l'euro grappille 0,15% face au dollar à 1,0989 dollar. Le pétrole s'est retourné à la baisse, ployant sous les craintes sur la demande mondiale. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre lâche 1,3% à 79,99 dollars tandis que celui sur le WTI pour livraison le même mois, plie de 1,6%, à 76,92 dollars.