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CAC 40

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Cac 40 : Les mauvaises statistiques s'accumulent pour les Etats-Unis, le CAC 40 dévisse vers les 7.500 points

mercredi 4 septembre 2024 à 17h47
La Bourse de Paris termine en baisse

(BFM Bourse) - L'indice parisien a achevé la séance sur un repli de 1%. Le luxe a pesé sur la tendance.

Le CAC 40 enchaîne une deuxième baisse sensible. L'indice phare de la Bourse de Paris a abandonné 0,98% à 7.500,97 points, après avoir déjà abandonné 0,9% la veille.

L'ouverture dans le vert de Wall Street a permis au marché de freiner brièvement sa baisse. Mais aux environs de la clôture européenne, les indices américains repartaient légèrement dans le rouge. Le S&P 500 perdait 0,01% et le Nasdaq Composite 0,05%.

Les indices américains se stabilisent donc après leur sévère correction de la veille, lorsque le Nasdaq avait chuté de plus de 3,2%

L'indice ISM manufacturier pour le mois d'août aux Etats-Unis a déçu les investisseurs et a provoqué un mouvement d'aversion au risque. Les craintes quant à une perte de vitesse de l'économie américaine ont resurgi de plus belle.

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Le luxe dans le dur

L'ISM manufacturier "décevant confirme que le cycle industriel est dégradé, même aux Etats-Unis où la demande est pourtant solide, ce qui n’est pas encourageant pour le dynamisme de la croissance", juge Xavier Chapard de LBPAM.

Ce mercredi, les marchés ont pris acte de la baisse des ouvertures de postes aux Etats-Unis en juillet. Les offres d'emploi se sont élevées à 7,67 millions, contre 7,91 millions en juin, selon le rapport Jolts. Le consensus des économistes interrogés par le Wall Street Journal se situait à 8,1 millions. Cette statistique accrédite un peu plus l'hypothèse d'une baisse des taux de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed), dans deux semaines.

Le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, a d'ailleurs déclaré ce mercredi que les deux objectifs du mandat de la banque centrale américaine – la stabilité des prix et l'emploi – ont désormais à peu près le même degré d'importance, selon des propos rapportés par Bloomberg.

Même s'il a ajouté qu'il ne fallait pas encore juger que la victoire contre l'inflation était acquise.

Du côté des valeurs, le luxe, secteur dépendant de la conjoncture, a souffert. LVMH a perdu 4,2%, Hermès a cédé 3,8% et Kering a lâché 2,2%.

Le CAC 40 a en revanche pu compter sur les valeurs défensives, comme Sanofi (+1,5%), Danone (+1,2%) ou encore Orange (+1%).

Au niveau des plus petites capitalisations, Aelis Farma a chuté de 52% après des résultats cliniques décevants pour son candidat-médicament pour lutter contre la dépendance au cannabis.

Sur les autres marchés, l'euro prend 0,35% face à l'euro à 1,1083 dollar. Le pétrole est reparti à la baisse. Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord abandonne 0,6% à 74,34 dollars le baril tandis que celui d'octobre sur le WTI coté à New York recule de 0,4% à 70,08 dollars le baril.

Julien Marion - ©2025 BFM Bourse
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