(BFM Bourse) - La Bourse de Paris a tourné au ralenti pour l'Ascension, beaucoup d'opérateurs ayant choisi comme des millions de français de profiter de quatre jours de pause. Ce qui n'a pas empêché pas le CAC 40 de rebondir après deux séances dans le rouge.
En cette journée de l'Ascension, le marché parisien a gagné 0,51% à 5248,91 points. Comme les principaux marchés d'actions (hormis ceux de Suisse, de Norvège et de Suède), la Bourse de Paris était ouverte ce jeudi, mais beaucoup d'intervenants ont pris la clé des champs et devraient demeurer à distance de leurs écrans jusqu'à lundi. Moins de 2 milliards d'euros ont été échangés sur la journée. Une majorité de valeurs a opéré un rebond néanmoins, après les deux séances consécutives de baisse de l'indice.
Kering (+2,9%), Vivendi (+1,9%) et Worldline (+1,3%) ont pris les premières places au sein de l'indice phare. À l'échelle du SBF 120, Casino a rebondi de 6,2% au lendemain d'une chute de 4% causée par la dégradation de sa note chez S&P. Le distributeur a annoncé la finalisation de la vente de trois hypermarchés dans le sud-ouest de la France, pour un produit de 38 millions d'euros.
Rémy Cointreau s'est adjugé 3,9%, à un pic depuis août 2018 en Bourse, à la suite de l'annonce de négociations en vue de racheter une maison de cognac indépendante, Brillet.
Le promoteur immobilier Capelli a crû de 1,3% après la publication de son chiffre d'affaires annuel.
Au chapitre des biotechs/medtechs, c'est Pixium Vision qui s'est distingué (+1,2%) au lendemain de l'assemblée générale du groupe, qui a profité de cette occasion pour faire le point sur les résultats des essais de son implant rétinien permettant de restaurer une partie de la vision chez des patients aveugles mais dont le nerf optique est resté fonctionnel.
À contre courant, le titre Renault a fini en repli de 0,6%, alors que selon Les Echos Fiat Chrysler Automobiles refuserait par avance toute discussion sur la valorisation proposée dans le cadre d'un éventuel rapprochement.
Sur le marché pétrolier, le baril de brut WTI enregistrait une baisse de 1,77% à 57,77 dollars et le Brent de 2,42% à 66,23 dollars, pénalisé par l'annonce d'une diminution seulement marginale des stocks des pétrole américains, selon l'EIA (-300.000 barils) au cours de la semaine écoulée.
Du côté des devises, l'euro grignotait 0,06% à 1,1138 dollar.