(BFM Bourse) - La Bourse de Paris a terminé en nette baisse ce mardi, dans le sillage du repli des indices américains après que l'indice ISM manufacturier a déçu les attentes.
Deuxième partie de séance mouvementée pour la Bourse de Paris. Le CAC 40 a finalement décroché de 0,93% ce mardi, à 7.575,10 points à la clôture.
Le marché parisien a été clairement entraîné dans la baisse de Wall Street, qui a rouvert ce mardi après un jour férié la veille. Les indices américains souffrent ainsi, le S&P reculant de 1,3% peu avant la clôture européenne tandis que le Nasdaq perd plus de 2% (2,12%).
Le mouvement de baisse a surtout pris de l'ampleur après la publication de l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis pour le mois d'août, qui s'est inscrit à 47,2, contre un consensus Reuters à 47,5, et un précédent indice à 46,8 en juillet.
"Dans l'ensemble, la hausse minime de l'indice global est décevante par rapport à nos attentes d'une hausse plus importante, qui était basée sur les perturbations temporaires de l'industrie manufacturière en juillet qui se sont dissipées le mois dernier", tranche Capital Economics.
>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading
La tech et Totalenergies dans le dur
"Une préoccupation importante est soulignée par le déclin continu de la composante des nouvelles commandes, qui est passée de 47,4 à 44,6, marquant le niveau le plus bas depuis la mi-2023. Cette tendance des nouvelles commandes laisse présager un nouvel affaiblissement dans les chiffres de l'ISM du mois prochain", note de son côté Florent Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique chez Lombard Odier.
La tech française a souffert dans le sillage du Nasdaq. OVHcloud a perdu plus de 10%, STMicroelectronics a abandonné plus de 4,5%.
Totalenergies a perdu plus de 3%, lesté par la chute des cours du pétrole, qui s'est intensifié après l'ISM manufacturier.
Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord lâche 4,1% à 74,31 dollars le baril tandis que celui d'octobre sur le WTI coté à New York abandonne 3,6% à 70,87 dollars le baril.
Les valeurs cycliques ont plus largement souffert, notamment les constructeurs auto Stellantis (-2,7%) et Renault (-2,1%).
Coté hausse, FDJ s'est adjugé 2,8%, porté par un relèvement de recommandation à l'achat de la part de Deutsche Bank.
Nexans a pris 4,5%, porté par des informations de presse positives concernant un important contrat remporté par le groupe.
Sur les devises, l'euro perd 0,28% face au dollar à 1,1042 dollar.