(BFM Bourse) - Porté par un vent d'optimisme global, l'indice parisien a gagné 1,15% à 8.143,92 points ce mercredi 26 octobre.
La Bourse de Paris a retrouvé de l'allant, ce mercredi 26 févier. Après deux séances consécutives de baisse, le CAC 40 a repris 1,15% à 8.413,92 points.
L'indice parisien a semblé être pris dans un regain d'appétit général pour le risque qui a concerné l'ensemble des Bourses européennes (le DAX 40 a pris 1,7%) et s'est diffusé à Wall Street, où le S&P 500 avance de 0,8% et le Nasdaq Composite gagne 1,2%.
Le marché a pu être porté par les annonces autours des discussions devant permettre d'aboutir à la fin du conflit en Ukraine.
"Après des semaines de théâtre politique et de manoeuvres diplomatiques, l'Ukraine a discrètement conclu un accord sur les minéraux avec les États-Unis, une décision qui va au-delà de la coopération économique et qui lie stratégiquement l'avenir de l'Ukraine aux intérêts de Washington", note Stephen Innes de Spi Am. "Malgré la résistance initiale et le refus de l'opinion publique, Kiev a fini par reconnaître la réalité: pour s'assurer le soutien à long terme des États-Unis, il faut répondre à leurs exigences", ajoute-t-il.
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Stellantis a souffert
Les investisseurs attendent surtout la publication des résultats de Nvidia ce mercredi soir, la deuxième capitalisation boursière au monde derrière Apple.
Les comptes du spécialiste des processeurs graphiques seront dévoilés alors qu'un certain pessimisme s'est abattu sur les groupes de tech américains en Bourse. À l'exception de Meta, les actions des "Sept magnifiques" évoluent toutes dans le rouge depuis le début de l'année. Ce qui a notamment été causé par l'essor de la start-up chinoise Deepseek, dont les modèles de langage d'IA à moindres coûts ont impressionné le marché. Et jeté un doute sur les dépenses des sociétés américaines dans l'IA.
Cela dit, Nvidia n'a peut-être plus autant d'influence sur l'ensemble du marché que par le passé. "La corrélation entre Nvidia et le reste du marché boursier américain s’est réduite. Elle n’est plus que de 30% contre 71% l’an dernier", explique Christopher Dembik, de Pictet AM. "Cela signifie que, peu importe la réaction du marché, l’impact devrait être plus faible sur les actions américaines que lors des derniers résultats trimestriels", ajoute-t-il.
En attendant, le regain d'appétit pour le risque bénéficie à plusieurs poids lourds de la cote parisienne, dont Schneider Electric (+3,2%), ou encore Saint-Gobain (+2,8%).
De l'autre côté du spectre, Stellantis a plongé de 4% après avoir publié des résultats et surtout des perspectives décevants au titre de 2024.
Worldline s'est effondré pour sa part de 17% pour exactement les mêmes raisons.
Du côté des capitalisations moyennes, Interparfums a gagné 4,7% après avoir publié une rentabilité un peu au-dessus des attentes et avoir relevé son objectif de chiffre d'affaires pour 2025.
Sur les autres marchés, l'euro perd 0,05% face au dollar à 1,051 dollar.
Le pétrole est atone. Le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord recule de 0,08% à 72,96 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York abandonne 0,1% à 68,86 dollars le baril.