(BFM Bourse) - Le CAC 40 évolue en forte hausse ce jeudi, grâce à des espoirs de nouvelles mesures de relance du côté de la Chine qui propulsent le luxe. Ubisoft dégringole.
La séance de ce jeudi est incroyablement animée. A la mi-journée, le CAC 40 avance de 1,4%, revenant à 7.670,47 points.
Le marché parisien est soutenu par des informations de presse provenant de Chine. L'agence de presse officielle chinoise Xinhua a rapporté que le Politburo chinois réuni jeudi avait décidé que de nouvelles mesures étaient requises pour soutenir l'économie et atteindre l'objectif de croissance de 5% en 2024. L'urgence de relancer le secteur immobilier, en perdition depuis trois années, a également été soulignée.
Certains médias font également état de mesures pour réduire le chômage des jeunes, ou encore, comme Bloomberg, d'injections de capital dans les banques d'Etat.
De quoi inciter le marché à miser sur de nouvelles mesures de relance dans les prochains jours. Ce qui viendrait s'ajouter à un premier paquet dévoilé par la Banque populaire de Chine, mardi.
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Le luxe (encore) à la fête
Fort logiquement, ces informations alimentent l'appétit pour le risque et tirent les secteurs qui dépendent de la Chine, comme le luxe. LVMH prend 6,6%, Hermès gagne 6,4% et Kering avance de 6,1%. Le groupe de spiritueux Pernod Ricard s'adjuge, lui, 4,7%.
Les investisseurs surveilleront la parution, cet après-midi, de la seconde estimation du produit intérieur brut (PIB) américain du deuxième trimestre ainsi que l'intervention du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell. D'autres membres de la banque centrale américaine s'exprimeront également cet après-midi.
Sur les valeurs, en dehors du luxe, Teleperformance (-5,5%) accuse la plus forte baisse du CAC 40, pénalisé par une lecture croisée du marché à la suite des mauvais résultats de son comparable américain Concentrix.
Ubisoft s'effondre de 20% après avoir décalé de trois mois la sortie de son jeu "Assassin's Creed Shadows" et abaissé ses prévisions pour l'exercice 2024-2025.
Totalenergies recule de 3% dans le sillage de la baisse des cours du pétrole. L'or noir cède, en effet, du terrain, à la suite des informations du Financial Times. Selon le quotidien britannique, l'Arabie Saoudite a décidé d'abandonner la défense de son objectif non officiel d'un prix du baril à 100 dollars. Riyad devrait ainsi augmenter sa production et regagner des parts de marché.
Le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord perd 1,3% à 71,95 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York abandonne 1,4% à 68,72 dollars le baril.
Sodexo perd 7,4% alors que Bloomberg a rapporté que le groupe lorgnerait son concurrent américain Aramark.