(BFM Bourse) - L'indice phare de la Bourse de Paris évolue en repli modéré à la mi-séance de ce mardi 22 avril, la hausse de L'Oréal permettant de limiter la casse alors que le marché s'inquiète de l'offensive de Donald Trump sur le président de la Fed.
La Bourse de Paris limite pour l'instant la casse. Le CAC 40 recule de 0,36% à la mi-séance de ce mardi 22 avril, à 7.259,41 points.
Le repli du marché parisien s'avère pour le moment contenu au regard de la baisse subie lundi par Wall Street, qui contrairement aux marchés européens était ouverte hier. Le S&P 500 a terminé en recul de 2,36%.
Les investisseurs s'inquiètent depuis plusieurs semaines de la politique économique de Donald Trump et, plus récemment, de son offensive sur le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell.
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Powell, "l'immense loser"
Donald Trump l'a qualifié "d'immense loser" et a menacé de le limoger alors que le mandat du banquier central court jusqu'en mai 2026.
"Alors que les risques potentiels pour l'indépendance de la Fed avaient déjà fait les gros titres ces dernières semaines, les mouvements du marché d'hier (lundi, NDLR) étaient le signe le plus clair à ce jour de l'anxiété des investisseurs sur le sujet", a commenté Deutsche Bank.
"La destitution du président de la Fed avant la fin de son mandat en mai 2026 pourrait remettre en question la capacité de la banque centrale à fixer les taux d'intérêt sans ingérence politique, et donc les perspectives de stabilité des prix", note de son côté Mark Haefele, directeur des investissements, chez UBS Global Wealth Management
Ces craintes ont alimenté un retrait des investisseurs des actifs risqués, comme les actions, pour se déporter un peu plus vers les valeurs refuge, comme l'or. Ce qui a permis au métal précieux de dépasser les 3.500 dollars l'once ce mardi, une première pour l'or.
Le marché parisien résiste toutefois notamment grâce à L'Oréal, qui s'adjuge 3,8% après avoir livré une activité supérieure aux attentes au premier trimestre.
Côté baisse, Schneider Electric (-3,7%) et Legrand (-2,3%) sont pénalisés par des commentaires d'analystes rapportant que Amazon Web Services, un géant du cloud, avait annulé des engagements de locations de capacités de data center, un segment crucial pour les deux sociétés.
Sur les autres marchés, l'euro cède un peu de terrain face au dollar à 1,1497 dollar. Le pétrole progresse. Le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord prend 1,4% à 67,19 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York avance de 1,6% à 64,09 dollars le baril.