(BFM Bourse) - Après une séance difficile la veille, l'indice parisien se reprend ce mercredi, tiré par LVMH, sa première capitalisation boursière.
La Bourse de Paris avait souffert mardi, le CAC 40 accusant sa pire séance depuis début janvier, avec une baisse de 1,4%.
L'indice parisien regagne toutefois de la vigueur ce mercredi, et avance de 1,36% à la mi-séance, repassant au-dessus des 8.000 points, à 8.040,39 points.
La remontée des taux obligataires, qui a grippé le marché ces derniers jours, semble se stabiliser. Le rendement du titre de la dette américaine à 10 ans s'inscrit à 4,644% contre 4,673% mardi soir.
"Le marché reste sur la défensive cette semaine, toujours impacté par les moindres anticipations de baisses de taux de la Fed et par les risques d’escalade des tensions entre Israël et l’Iran. Ainsi, le pétrole se maintient au-dessus des 90 dollars par baril, les taux d’intérêts sont au plus haut depuis novembre des deux côtés de l’Atlantique, tout comme le dollar", résument les économistes de LBPAM.
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LVMH brille de mille feux
L'appétit pour le risque revient néanmoins avec la pause sur les tensions obligataires. Et, surtout, le CAC 40 est porté par sa grande locomotive: le luxe.
Première capitalisation de la Bourse de Paris, LVMH s'adjuge 5% signant la plus forte hausse de l'indice parisien, après la publication de son activité au premier trimestre. Si la croissance du groupe ralentit, la publication comporte des éléments rassurants, tant sur la résistance du marché américain que des ventes des clients chinois.
Dans le sillage de LVMH, Hermès, autre bon élève du luxe, s'adjuge d'ailleurs 3%.
Derichebourg, pour sa part, perd 5% après avoir émis un avertissement sur résultats, causé par l'impact plus fort que prévu de la cyberattaque subie fin 2023.
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,2% face au dollar à 1,0645 dollar. Le pétrole cède du terrain. Le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perd 0,9% à 89,20 dollars le baril tandis que celui de mai sur le WTI coté à New York abandonne 0,9% à 84,60 dollars le baril.
