(BFM Bourse) - L'indice parisien se reprend ce mercredi, tiré par LVMH, sa première capitalisation boursière. Mais le CAC 40 échoue au pied des 8.000 points.
En dépit d'une fin de parcours moins tonique, la Bourse de Paris a repris des couleurs ce mercredi soir, au lendemain de sa pire séance depuis début janvier, avec une baisse de 1,4%.
En hausse de 0,62% à la clôture, le CAC 40 a ainsi récupéré une partie du terrain concédé la veille. Une progression qui est cependant insuffisante, l'indice parisien ayant refusé l'obstacle des 8.000 points, pour finir sa course aux portes de ce seuil symbolique, à 7.981,51 points ce mercredi soir.
Le CAC 40 a pu compter sur sa grande locomotive: le luxe. Première capitalisation de la Bourse de Paris, LVMH a progressé de 2,8% signant la plus forte hausse de l'indice parisien, après la publication de son activité au premier trimestre. Si la croissance du groupe ralentit, la publication comporte des éléments rassurants, tant sur la résistance du marché américain que des ventes des clients chinois.
Dauphin de LVMH ce mercredi soir, Hermès, autre bon élève du luxe, s'est offert une hausse de 2,3%.
Autre facteur qui a relancé la place parisienne, un léger apaisement des tensions sur le marché obligataire, qui avait alors grippé le marché ces derniers jours. Le rendement du titre de la dette américaine à 10 ans s'inscrit à 4,616% contre 4,673% mardi soir.
Mais le marché reste méfiant, toujours assailli de doutes sur les anticipations de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine. Surtout que mardi soir, le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a déclaré que "si l'inflation élevée persiste", la Fed "pourra maintenir le niveau actuel (des taux) aussi longtemps que nécessaire". Les investisseurs seront donc attentifs à la publication du Beige Book, un rapport économique publié par la Fed, à 20 heures, heure de Paris.
Pas de coup de pompe pour Adidas
Les publications d'entreprises viennent aussi rythmer les places boursières européennes. Adidas a bondi de 8,7% à la Bourse de Francfort, soutenu par ses résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre et des perspectives relevées pour 2024.
Le groupe néérlandais ASML a en revanche chuté de 6,7% à la Bourse d'Amsterdam. Le spécialiste des technologies vitales pour les semi-conducteurs a enregistré des commandes bien plus faibles qu'anticipé par les analystes.
Au chapitre des baisses, mais cette fois-ci en France, on peut citer Derichebourg, qui a perdu 5,2% après avoir émis un avertissement sur résultats, causé par l'impact plus fort que prévu de la cyberattaque subie fin 2023.
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,2% face au dollar à 1,0643 dollar. Le pétrole accélère à la baisse après la publication d'une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord plonge de 2,4% à 87,87 dollars le baril tandis que celui de mai sur le WTI coté à New York dévisse aussi de 2,4% à 83,28 dollars le baril.