(BFM Bourse) - Au lendemain d'une hausse de 1,27%, le marché parisien continue sur sa lancée, répondant une nouvelle fois aux indications de Donald Trump, tandis que Kering emmène le secteur du luxe dans la perspective d'un rachat de l'italien Moncler.
Les investisseurs ne semblent pas tout à fait lassés des volte-face du président américain lorsqu'il évoque les négociations avec la Chine. Après avoir suggéré en début de semaine qu'il serait tout compte fait peut-être plus opportun d'attendre la prochaine élection présidentielle (soit fin 2020) pour conclure un accord aussi important, Donald Trump a assuré mercredi que les discussions se passaient très bien, contribuant à un rebond de 1,27% sur le CAC 40. Jeudi, un relatif optimisme reste de mise, et l'indice tricolore progresse de 0,82% supplémentaires à 5.847,31 points vers 12h45. Les volumes échangés sont cependant en nette diminution, à seulement 670 millions d'euros.
Ceci, alors que les intervenants ont pris connaissance d'un nouvel indicateur décevant concernant l'Allemagne, où les entrées de commandes dans l'industrie ont reculé de 0,4% en octobre (quand les économistes misaient sur une progression d'ampleur inverse). Mais la déception a été vite surmontée, même sur le Dax qui évolue dans le vert (+0,3%) après une matinée hésitante.
Le secteur du luxe, désormais le plus fortement pondéré dans l'indice tricolore, se distingue alors que Kering (+1,15%) aurait approché de façon préliminaire l'italien Moncler en vue d'un éventuel rapprochement. LVMH, qui a récemment conclu un accord pour reprendre Tiffany, prend de son côté 0,8%.
Accord s'adjuge 1,5% alors que le groupe hôtelier a annoncé retirer 450 millions d'euros de la cession d'un bloc de 5% dans le chinois Huazhu, en très forte plus-value.
Hors de l'indice phare, Alstom progresse de 2,4% à la suite du relèvement à surpondérer de la recommandation de Morgan Stanley. Les principales recommandations du jour sont à retrouver ici. Derichebourg décollé de son côté de 9,1% après des résultats annuels supérieurs aux anticipations des analystes.
En baisse, SES-Imagotag (à ne pas confondre avec l'opérateur satellite SES Global) intègre l'effet dilutif de l'opération par laquelle Qualcomm est entré au capital. La société a levé au total 35 millions d'euros auprès d'un pool d'investisseurs, dont le fabricant américain de microprocesseurs.
Sur le marché des changes, l'euro avance de 0,15% à 1,1094 dollar, soit près de 0,9% de regagnés depuis fin novembre.
Du côté du pétrole, alors que s'ouvre le sommet de l'Opep à Vienne, la tendance nettement haussière de la veille se confirme. Le baril de WTI gagne 0,38% à 58,65 dollars et le Brent progresse de 0,83% à 63,52 dollars.