(BFM Bourse) - La dynamique du début de semaine en Bourse de Paris ne s'est pas confirmée mercredi, l'indice phare terminant étale avec un peu moins de la moitié de l'effectif finalement dans le vert.
18 à 22 sur le CAC 40 ce mercredi, les valeurs en repli l'ont emporté en nombre et l'indice a pour sa part terminé presque parfaitement étale à 5.563,05 points. Après une ouverture énergique qui lui a permis de franchir à la hausse les 5.600 points (+1,1% quelques minutes après le début des échanges), l'indice tricolore n'a cessé de réduire son avance tout au long de la séance, tandis que les volumes se sont cantonnés à 3,14 milliards d'euros.
En début de semaine, les craintes sur la lenteur des campagnes de vaccination se sont faites moins vives, les accords pour augmenter la production des vaccins déjà autorisés se multipliant entre les labos, tandis que d'autres candidats (peut-être ceux de Valneva et d'OSE Immuno, pour citer des projets tricolores) sont sur le point d'arriver sur le marché. Mais après deux séances à plus de 1% de gains (+1,16% puis 1,86 %) ce qui n'était encore pas arrivé cette année, le mouvement s'est vite essoufflé ce mercredi. Il faut dire qu'au moment de la clôture européenne, Wall Street ne donnait guère dans le dynamisme de son côté avec des gains minimes entre 0 et 0,2%, en dépit des résultats trimestriels supérieurs aux attentes du géant Alphabet (+7,9%) et dans une bien moindre mesure d'Amazon (+0,3%).
Enfin, côté macroéconomique, les investisseurs ont pris connaissance du ralentissement de la croissance de l'activité dans les services en Chine en janvier, ainsi que de l'accentuation de la contraction de l'activité du secteur privé dans la zone euro en raison du renforcement des mesures prises pour tenter d'endiguer la pandémie.
Sur le front des valeurs, Publicis s'est adjugé 2,3% (contre plus de 7% peu après l'ouverture) en réaction à un dernier trimestre meilleur que prévu, notamment grâce à la performance enregistrée aux Etats-Unis. C'est toutefois Renault (+4,7%) qui a dominé le palmarès, tandis qu'URW a fermé une nouvelle fois la marche (-3,5%).
Le marché a par ailleurs salué la fin d'année en fanfare (+17,9% de chiffres d'affaires au dernier trimestre) du concepteur et distributeur français de meubles haut-de-gamme Roche Bobois, dont le titre a pris 7%. Vallourec a repris 2,9% -après un parcours abyssal en 2020 et une suspension de cotation mardi- à l'annonce du projet de restructuration du bilan, qui verra deux des principaux créanciers, les fonds Apollo et SVP, devenir les premiers actionnaires du groupe industriel.
Après avoir atteint renoué mardi avec des niveaux pré-pandémie, les cours pétroliers poursuivaient leur ascension grâce à l'annonce par l'American Petroleum Institute d'une diminution surprise de 4,3 millions de barils des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière, tandis que l'Opep+ a jugé que les mesures prises jusqu'ici permettraient de réduire les stocks mondiaux dans les prochains mois. Peu avant 18h, le baril de Brent accélérait de 2,28% supplémentaire à 58,77 dollars et celui de WTI repasse la barre des 56 dollars (+2,52% à 56,14 dollars).
Enfin, la monnaie unique manifestait toujours une certaine faiblesse face au billet vert en lâchant 0,17% à 1,2024 dollar en fin de journée.