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CAC 40

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Cac 40 : La Bourse de Paris tente de rebondir, soutenue par l'énergie et le secteur bancaire

mardi 5 octobre 2021 à 12h44
Le CAC reste au-dessus des 6.500 points

(BFM Bourse) - La vigueur de l'activité le mois dernier en zone euro reflétée par les indices PMI d'IHS Markit apporte quelques arguments à l'appui d'un rebond du marché parisien après trois séances consécutives dans le rouge, sans grande conviction toutefois.

Ayant conclu à nouveau en repli une séance volatile lundi, portant à -1,3% son recul en l'espace de trois séances, l'indice phare du marché parisien reprend 0,81% à 6.529,99 points mardi vers 12h15, un répit (relatif) nourri notamment par les indices définitifs d'activité dans le secteur des services publiés en matinée par IHS Markit concernant septembre.

En lecture finale, l'indice PMI des services en zone euro est ressorti à 56,4 (contre 56,3 en première estimation), dont 56,2 pour la France et pour l'Allemagne. "Si pour l'heure le rythme de l'expansion globale demeure solide au regard des critères historiques de l'enquête [largement supérieur au seuil de 50 qui distingue une expansion d'une contraction de l'activité], la trajectoire de l'économie de la zone euro à l'amorce du dernier trimestre 2021 est celle d'un ralentissement de la croissance", a cependant souligné l'économiste en chef d'IHS Markit. En cause, les effets des pénuries de matières premières qui commencent à se propager de la production aux services.

Exemple parmi d'autres : H&M a observé un recul de ses ventes dans le monde la semaine dernière, les retards de livraisons à différents niveaux de la chaîne de production aboutissant à ce que l'assortiment présenté dans les magasins du géant suédois du prêt-à-porter corresponde moins bien à la demande des consommateurs.

"Faible niveau des stocks et goulets d'étranglement"

"Les pénuries en matière de transport maritime, d'énergie et de main-d'œuvre menacent le rythme de la reprise mondiale, car la reprise de la demande se heurte à un faible niveau des stocks et à des goulets d'étranglement", observe Stéphane Monier, directeur des investissements de Lombard Odier. "Ce choc économique sans précédent suivi de l'un des plus forts rebonds de l'histoire a pour conséquence que nous n'avons pas de référence pour tracer la voie de la normalisation". Le spécialiste estime certes que les actuelles perturbations de l'offre seront transitoires, mais prévient qu'elles "continueront à créer de la volatilité à court terme sur les marchés". À bon entendeur...

Deux secteurs continuent à se distinguer ce mardi, l'énergie et la finance, sur les motifs assez évidents de la hausse des tarifs énergétiques d'un côté et des taux obligataires de l'autre. TotalEnergies (+1,2%) se hisse à des niveaux inédits depuis février 2020, alors que le cours du pétrole Brent prend encore 0,6% à 81,75 dollars après la décision de l'Opep+ de ne pas accélérer le rythme de réouverture des vannes au-delà de ce qu'elle prévoyait avant la flambée actuelle des cours. Les prix de l'énergie étant par ailleurs liés quoi qu'on en dise, EDF continue aussi son ascension (+4%), après le relèvement à 19 euros de l'objectif de cours de Morgan Stanley.

Les banques profitent des taux en hausse

Le maintien des taux obligataires (proche de 1,5% pour le T-bond à dix ans) profite à Société Générale (+2,2%), BNP Paribas (+2,1%) et Crédit Agricole bondit même de 3,1%, la banque verte ayant fait savoir qu'elle allait racheter pour 500 millions d'euros de ses propres actions.

En dehors de ces mouvements, l'actualité des sociétés cotées reste peu animée à quelques semaines de la prochaine saison de publications. SMCP gagne encore plus de 5% après une note de Jefferies qui explore le scénario du retrait de l'actionnaire chinois du groupe de prêt-à-porter français. Au contraire, Bic flanche de 6,8% après le reclassement par un fonds de pension suédois d'un bloc représentant près de 4,6% du capital, au prix unitaire de 47,50 euros.

Sur le marché des changes, la vigueur du bitcoin, de nouveau à plus de 50.000 dollars, contraste avec les déboires de l'euro. La monnaie unique européenne, déjà bien chahutée la semaine dernière, retombe de 0,17% à 1,16 dollar pile.

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