(BFM Bourse) - La Bourse de Paris évolue en légère hausse dans l'attente du dernier bilan mensuel du marché de l'emploi aux Etats-Unis. Les investisseurs ont déjà pris connaissance d'un ralentissement plus important que prévu de l'inflation en zone euro.
La Bourse de Paris évolue en petite hausse à la mi-séance. Le CAC 40 progresse de 0,20% à 6.775,53 points. Pour l'heure, l'indice vedette parisien gagne 4,5% sur la semaine, ce qui devrait le conduire à réaliser sa meilleure performance hebdomadaire depuis fin mars 2022.
Les opérateurs ont accueilli sereinement le ralentissement des prix dans la zone euro. Le taux d'inflation annuel de la zone euro a reculé en décembre pour le deuxième mois consécutif, à 9,2%, après 10,1% en novembre, grâce au reflux des prix de l'énergie. Le marché tablait sur un repli moins prononcé à 9,5%. En France et en Allemagne, Eurostat a confirmé le ralentissement des prix dans ces deux pays.
Le marché attend surtout le rapport mensuel de l'emploi américain, dont les chiffres seront dévoilés en début d'après-midi heure de Paris. Les opérateurs auront une nouvelle fois l'occasion de jauger des degrés de tension sur le marché de l'emploi dont la robustesse est génératrice d'inflation... Or, l'avant-goût proposé hier par les résultats de l'enquête ADP et le repli des inscriptions hebdomadaire au chômage ont terni l'ambiance déjà bien précaire de l'autre côté de l’Atlantique.
D'ailleurs, les principaux indices sur actions se sont contractés sous l'effet d'une crainte d'un ton encore ferme de la part de la Fed pour une période longue. Le Dow Jones ou le S&P 500 ont perdu plus de 1% jeudi soir.
Safran soutenu par un analyste
Du côté des valeurs, JCDecaux prend la tête du SRD (+4,9%) suivi de Tarkett (+3%) et Nexans (+2,7%).
Safran reprend pour sa part, 1,4%, soutenu par Bernstein qui relève sa recommandation de performance de marché à surperformance sur le titre de l'équipementier aéronautique.
Sodexo en revanche cède 1,7%. Le spécialiste de la restauration collective confirme ses objectifs annuels après avoir fait état d'une activité dépassant les attentes au premier trimestre de son exercice décalé 2022-2023. Mais l'effet de rattrapage post-Covid va progressivement s’atténuer dans l'année, tient à prévenir Sodexo.
Atos perd 3,5% alors que le gouvernement serait "peu emballé" par l'offensive d'Airbus sur la future filiale d’Atos, Evidian, rapporte BFM Business.
Sur le front des devises, le dollar se raffermit à quelques heures des chiffres de l'emploi américain pour décembre. Le billet vert prend 0,1% à 1,0508 dollar pour un euro, après avoir atteint un plus haut depuis près d'un mois à 1,0497 dollar. Les tarifs pétroliers sont stables au lendemain d'un rebond en réaction à l'arrêt d'un oléoduc dans l'Est des Etats-Unis et de rachats à bon compte. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars est stable à 78,69 dollars tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en février, grappille 0,1% à 73,75 dollars.