(BFM Bourse) - Paris est attendu en nette baisse ce jeudi au lendemain de l'issue du FOMC de la Fed. Si comme largement attendu, aucune hausse des taux fédéraux ne figuraient à l'ordre du jour - le robinet commencera à être serré en mars - , Mr J. Powell est resté évasif dans la distillation des indices calendaires sur le rythme de remontée des Fed Funds sur 2022. Au final, impossible pour les opérateurs d'affiner le nombre de hausse (3 ? 4 ? 5 ?). Wall Street aura finalement perdu ses gains accumulés en séance pour terminer à l'équilibre.
Dans le même temps, les manœuvres militaires russes à la frontière ukrainienne continuent d'entretenir un climat de tensions, alors même que les négociations entre diplomates russes, ukrainiens, français et allemands se poursuivent.
Au chapitre statistique mercredi, très peu de choses à se mettre sous la dent hormis un creusement un peu plus fort qu'anticipé du déficit commercial mensuel aux États-Unis pour le mois de décembre.
Côté valeurs, Renault a signé de nouveau la plus forte hausse (+5,93% à 35,38 euros) à la veille de la présentation des ambitions du groupe et de ses partenaires Nissan et Mitsubishi dans l'électrique. Stellantis, qui avait pour sa part enchaîné six séances de repli, est remonté de 4,9%. En dehors de l'emblématique secteur automobile, d'autres dossiers Value étaient recherchés à l'image d'Airbus (+5,43% à 114,22 euros), TechnipFMC (+6,78% à 6,112 euros) ou Imerys (+7,40% à 41,22 euros). Seb a bondi de 6,63% à 133,40 euros, après publication d'une envolée de ses ventes trimestrielles.
De l'autre côté de l'Atlantique comme vu en préambule, les principaux indices sur actions ont perdu mercredi tous les gains engrangés en séance pour terminer à des niveaux proches de l'équilibre, à l'image du Dow Jones (-0,38% à 34 168 points) ou du Nasdaq Composite (+0,02% à 13 542 points). Le S&P 500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, s'est contracté de 0,15% à 4 349 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1220$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 86,60$.
A suivre à l'agenda ce jeudi, en priorité, les toutes premières estimations du PIB annuel aux États-Unis à 14h30, ainsi que les commandes de biens durables et les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, toujours outre Atlantique, à la même heure.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Une droite oblique de soutien a cédé lundi sous les assauts fédérés sectoriellement du camp vendeur, dans un niveau de participation très nourri. Cette libération d'énergie vendeuse à ce stade, sur une seule séance, constitue un fait technique majeur qui caractérise l'hypersensibilité d'un marché qui s'interroge davantage et de façon continue sur les niveaux de valorisation des actions. L'entrée en bear market n'est pas formellement caractérisée, mais la situation appelle à la plus grande vigilance sous cette oblique.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7000.00 points.
Le conseil BFM Bourse
Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes
