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Avec le retour de Wall Street, c'est le retour de ... la volatilité ! Alors que les principales places financières nord-américaines étaient fermées hier lundi en raison d'un jour férié (Fête du Travail), la première séance de la semaine outre Atlantique (mardi donc) a été plutôt sportive, notamment sur le pan technologique de la cote. De son côté, le CAC 40 a perdu 0,93% lundi, à 7 575 points, confirmant son échec au contact d'une zone de résistance graphique (7 690 points).
Le secteur technologique aura été malmené, à l'image de certains de ces emblématiques représentants: XFab (-3,43%), Alten (-4,04%), STMicroelectronics (-4,55%), Ubisoft (-5,02%) ou encore OVH (-10,17%). A noter pour Ubisoft, l'annonce de sa sortie de l'indice Stoxx Europe 600.
La forte pondération dans l'indice CAC 40 de Total (-3,15%), sur fond d'atonie des cours du brut, a également pesé.
Sur le volet statistique, le très attendu baromètre d'activité ISM manufacturier n'a pas accusé d'écart par rapport au consensus, et le scénario d'un atterrissage sans véritable heurt de l'économie américaine tient encore la corde. Les opérateurs pourront se faire une opinion plus précise et complète sur la question avec la publication vendredi du rapport NFP (Non Farm Payrolls) sur l'emploi privé pour l'ensemble du mois d'août.
"Si cette résilience permet à la Fed de ne pas se précipiter dans son cycle de « desserrement » monétaire, elle commence à être forcée à agir tant l’écart entre ses taux directeurs et l’inflation devient important", pour Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire d'Auris Gestion. "La publication de l’inflation core PCE en juillet, sortie à 2.6% en rythme annuel, confirme, une nouvelle fois, que la dynamique inflationniste s’est assez largement affaiblie et est en ligne, sur les derniers mois, avec l’objectif des 2%."
"Comme l’a assez souvent rappelé Jerome Powell, la Fed agira (et c’est relativement logique vu le niveau des taux directeurs) avant que l’inflation ne revienne à sa cible. La fenêtre est donc grande ouverte pour enclencher cette première baisse lors de la réunion du FOMC de septembre et le rythme pour les suivantes semble de plus en plus lisible."
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont fort mal débuté la semaine, le Dow Jones se contractant mardi de 1,51% et le Nasdaq Composite accusant un lourd reflux de 3,26%. Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, s'est contracté de 2,12% à 5 528 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1050$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 69,60$.
A l'agenda ce mercredi, à suivre en priorité les données finales des PMI services pour le mois d'août en Zone Euro à 10h00, ainsi que les nouvelles offres d'emploi (JOLTS) aux Etats-Unis à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
L'indice phare tricolore a parcouru, mardi, la moitié de l'amplitude d'un ancien canal latéral (range), entre 7 465 et 7 690 points, renforçant l'idée que ce dernier niveau constitue une résistance graphique. Le prochain niveau test est mécaniquement celui des 7 465 points.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7690.00 points.
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