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Après le warning de Renault, Stellantis n'a fait que confirmer, par sa copie trimestrielles, que le secteur de la construction automobile est dans le dur. Pas d'avertissement sur résultat concernant la firme multi marques, mais des comptes sous pression, une donnée toutefois largement anticipée par le marché. Le titre, qui avait ouvert nettement dans le rouge, a toutefois grappillé du terrain tout au long de la séance, pour terminer en légère hausse de 1,60%.
Le CAC, alourdi par le luxe, aura terminé la séance en baisse de 0,31% sous les 7 800 points, alors que e marché se prépare à une pluie de publications. Cette semaine une dizaine d'entreprises de la Bourse de Paris seront sur le pont pour annoncer leurs performances du deuxième trimestre ou du premier semestre.
Les opérateurs ont naturellement un œil attentif aux négociations commerciales entre Bruxelles et Washington. Dans une interview à CNBC, Scott Bessent a expliqué que les États-Unis n'allaient pas se précipiter pour signer des accords commerciaux, alors qu'approche la date butoir du 1er août imposée par le président Donald Trump pour l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane.
"Bien que nous n'excluions pas la possibilité que les États-Unis et l'UE parviennent à un accord provisoire d'ici le 1er août qui maintiendrait les droits de douane moyens sur la plupart des produits de l'UE à 10%, nous pensons qu'il est plus probable qu'improbable que les droits de douane sur l'UE augmentent à partir de 10%, mais sans atteindre 30%", estiment les économistes de Barclays.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé en ordre dispersé, non loin de l'équilibre, à l'image du Dow Jones (-0,04%) et du Nasdaq Composite (+0,38%). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grappillé 0,14% à 6 305 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1690$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 65,40$. Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,38%. Quant au VIX, il valait 16,65 à la dernière clôture du S&P500.
A l'agenda macroéconomique ce mardi, l'indice manufacturier de la Fed de Richmond à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La sortie de camisole technique est confirmée, venant donner davantage de sens à la prise d'appui sur la moyenne mobile à 20 jours (en bleu foncé).
La position acheteuse sur le spot pourra être conservée tant que les oscillations se construisent entre cette courbe de tendance et la borne haute des bandes de Bollinger (20;2,5).
L'indice de force relative (RSI) est en pleine convergence avec les cours.
L'indice vient de valider une phase de pullback (rejet graphique).
Un range (canal latérale) d'une amplitude de 400 points s'esquisse, entre 7 500 et 7 900 points.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu'un franchissement des 7900.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7700.00 points relancerait la pression vendeuse.
Le conseil BFM Bourse
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