(BFM Bourse) - L'indice parisien progresse à la mi-séance de ce mercredi, le marché continuant de se montrer optimiste sur la politique monétaire.
Le CAC 40 poursuit son ascension. L'indice parisien prend 0,38% à la mi-séance à 7.415,29 points, repassant au-dessus des 7.400 points. Il ne se situe plus qu'à quelques encablures de son record historique en séance, à savoir 7.581,26 points.
Le marché continue de faire preuve d'un certain optimisme sur l'évolution des taux directeurs des grandes banques centrales, les investisseurs phosphorant désormais sur le nombre de baisses pour 2024 de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE). Notamment après que mardi, Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a déclaré à Reuters que des relèvements de taux étaient désormais "peu probables", au vu de la chute de l'inflation en zone euro.
"L'idée d'une réduction des taux d'intérêt continue de prendre de l'ampleur, ce qui a entraîné une nouvelle hausse des obligations au cours des dernières 24 heures des deux côtés de l'Atlantique", souligne Deutsche Bank. En effet, la valeur des obligations et les taux varient mécaniquement dans le sens opposé (quand les taux baissent, la valeur des obligations remonte et inversement).
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Rémy Cointreau plombé par UBS
Aux Etats-Unis le nombre d'emplois vacants s'est nettement réduit, tombant à un plus bas depuis début 2021, selon des données publiées mardi. "Le ralentissement du marché de l’emploi américain est une bonne nouvelle pour la Fed. Il suggère que les pressions salariales et inflationnistes vont continuer de se normaliser si le rééquilibrage se poursuit", explique Xavier Chapard de LBPAM.
Le marché attend désormais, mercredi après-midi, le rapport sur l'emploi américain du cabinet privé ADP, qui constitue un prélude aux chiffres officiels qui seront publiés vendredi après-midi.
Du côté des valeurs, Rémy Cointreau perd 2,8% alors que la banque UBS a abaissé son conseil d'"acheter" à "neutre".
Du côté des plus petites valeurs, Catana chute de 6,9% après avoir publié une rentabilité en nette baisse sur l'ensemble de son exercice 2022-2023, en raison de l'inflation et des soucis logistiques.
Sur les autres marchés, l'euro perd 0,1% face au dollar à 1,079 dollar. Les cours du pétrole reculent. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord abandonne 0,9% à 76,52 dollars le baril tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York perd 1,1% à 71,52 dollars le baril.