(BFM Bourse) - Après un début de séance dans le vert, la Bourse de Paris se replie modérément jeudi à la mi-séance. Très volatil en mars face aux évolutions du conflit ukrainien, le CAC est néanmoins en passe d'enregistrer un léger gain en rythme mensuel.
En repli de 0,36 % à 6.717,51 points vers 12h30 jeudi, le principal indice du marché parisien est en passe d'afficher un bilan étonnamment clément sur le mois de mars. Tombé le 7 mars à un plancher d'un an proche de 5.800 points après quelques jours de guerre, l'indice tricolore a ensuite rebondi de pratiquement 18% effaçant même en début de semaine l'ensemble du recul subi depuis le déclenchement de l'invasion russe.
En cette dernière séance du mois calendaire, les opérateurs s'abstiennent de prendre des initiatives marquées, entre méfiance vis-à-vis des prétentions de la Russie à réduire l'activité militaires dans certaines régions d'Ukraine (les bombardements n'ont pas l'air de diminuer pour le moment) et prudence quant au risque de faux-pas monétaire alors que les banques centrales s'efforcent de réduire leur soutien... au moment où se multiplient les risques pour la croissance.
Au chapitre macro-économique le projet de libérer jusqu'à 180 millions de barils des réserves stratégiques de brut aux Etats-Unis fait pression sur les cours. Le baril de WTI tombe de 6,34% à 100,98 dollars tandis que le Brent cède 5,33% à 105,50 dollars.
Waga met en service un important site de production de biométhane
Sur le marché des changes, l'euro revient à 1,1101 dollar (-0,53%) après un bond de plus de 1,5% au cours des deux dernières séances.
Peu d'actualité à signaler du côté des fleurons tricolores cotés, avec quelques mouvements à mettre à l'actif de notes d'analyses comme le gain de 2% de Pernod Ricard, soutenu par le relèvement à 273 euros de l'objectif de Deutsche Bank, ou au contraire le repli de 1,6% de Renault pour qui le même bureau ne vise plus que 35 euros, au lieu de 40.
Sartorius Stedim Biotech (-0,2%) est peu influencé par l'avis neutre (pondération en ligne) adopté par Morgan Stanley, qui vise tout de même 445 euros.
Figurant parmi les récentes arrivées sur Euronext, Waga se distingue en gagnant 3,5% alors que la firme grenobloise et son partenaire Veolia ont mis en service, à Claye-Souilly, la plus importante unité de production de biométhane à partir de gaz de décharge de France. La Bourse salue cette avancée.