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CAC 40

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Cac 40 : L'évolution de la Bourse de Paris toujours suspendue aux négociations en Ukraine

mardi 15 mars 2022 à 17h50
Le CAC recule mais conserve les 6.300 points

(BFM Bourse) - La volatilité règne en maître sur les places boursières depuis le début de la guerre en Ukraine. Après le rebond de lundi, le CAC 40 replonge ce mardi.

La volatilité. Il s'agit certainement du seul élément constant depuis le début de la guerre en Ukraine avec l'invasion du pays par l'armée russe. Ainsi, au lendemain d'une avancée de 1,75%, l'indice CAC 40 a reperdu 0,23% mardi en clôture, s'établissant à 6.355 points. Les volumes d'échanges ont été moins nourris que ces derniers jours, à 4,7 milliards d'euros, signe de l'attentisme des investisseurs qui ont bien du mal dégager une tendance.

La séance en elle-même a été également très changeante, le CAC 40 perdant jusqu'à 2,6% dans la matinée, avant de remonter la pente progressivement et de (très) brièvement revenir dans le vert peu avant 17h. Mais encore une fois, les nouvelles en provenance d'Ukraine ont inquiété. Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ce mardi qu'il "faut reconnaître" que l'Ukraine ne pourra pas adhérer à l'Otan, la Russie engage de son côté la procédure de "sortie du Conseil de l'Europe".

En Asie ce matin, la correction avait également été sévère pour le CSI, indice phare de la Bourse de Shanghai, qui a flanché de -4,95% en raison de la flambée épidémique qui amène les autorités à réimposer de stricts confinements. Après Shenzen, la province de Jilin et certains quartiers de Shanghai sont désormais concernés, ce qui ne fait qu'ajouter aux inquiétudes sur les chaînes d'approvisionnement mondiales.

Alors que l'artillerie russe continue à ravager les grandes villes ukrainiennes, sans considération pour les pertes civiles, les négociations entre l'Ukraine et la Russie semblent toujours au point mort. Autre point de tension sur la planète, les forces américaines stationnées en Corée du Sud renforcent l'intensité des exercices de leur système de défense anti-missile, dans la crainte d'un nouvel essai de missile longue portée de la Corée du Nord.

Du côté de Wall Street, après un repli lundi, les principaux indices repartaient à la hausse ce mardi vers 17h30: +1,72% pour le S&P 500 et +2,2% pour le Nasdaq Composite. C'est dans ce contexte délicat et toujours aussi compliqué à lire que s'ouvre la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer mercredi soir une première hausse de taux.

Les valeurs cycliques pénalisées

A Paris, où les actualités concernant les entreprises se font rares, les opérateurs prennent logiquement leurs distances avec les segments cycliques du marché comme ArcelorMittal (-1,69%) ou Alstom (-3,55%), lequel avait bien rebondi ces deux derniers jours. Le luxe (-1,31% pour Kering, -3,13% pour Hermès et -1,45% pour LVMH) ou l'aéronautique (Safran -2,05%, Airbus -1,38%) sont aussi pénalisés.

Quelques valeurs pourtant cycliques s'en sortent cependant mieux à l'instar de Renault (+2,27%) et Michelin (+1,77%). Thales progresse également (+1,64%), comme d'autres valeurs militaires lorsque la tension monte.

Le cours du pétrole continue à se replier alors que les opérateurs réduisent désormais massivement leurs paris haussiers, après avoir moissonné d'importantes plus-values au pic depuis 2008 atteint le 7 mars dernier au moment où les Etats-Unis évoquaient des discussions avancées pour interdire les exportations de brut russe par l'Europe (les cours avaient toutefois commencé à se replier le jour même après le démenti de l'Allemagne). Ce mardi vers 17h30, le contrat à terme sur le WTI baisse encore de 5% à 96,93 dollars tandis que le Brent perd 4,6% à 101,10 dollars (soit -22% sur une semaine). Parallèlement, la production des principaux bassins de pétrole de schiste aux Etats-Unis apparaît nettement ré-accélérer, selon l'EIA.

Seule une solide actualité fondamentale permet à de rares valeurs de se distinguer dans un contexte très spécifique. Ainsi l'équipementier de l'industrie des semi-conducteurs Riber, lauréat lundi du plan France relance et dévoilant ce mardi une nouvelle commande (la sixième depuis le début de l'année, ce qui est considérable à l'échelle de cette firme val d'oisienne de hautes technologies) progresse de 14,06%. En outre l'élan donné jeudi à Navya par la signature d'un protocole d'accord avec le ministère des Transports d'Arabie Saoudite ne se dément pas, l'action du spécialiste lyonnais des navettes autonomes prenant encore de 5,61%.

Sanofi (+1,1%) s'allie par ailleurs au fonds d'investissement américain Blackstone pour accélérer le développement de son dernier traitement anti-cancer, le Sarclisa.

L'euro regagne un peu de terrain de son côté à 1,0957 dollar vers 17h30 (+0,15%), tandis que le bitcoin reste cantonné sous les 40.000 dollars à 39.200 dollars.

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