(BFM Bourse) - L'indice parisien évolue en légère hausse ce mardi à la mi-séance, dans un marché toujours préoccupé par le risque politique.
Par petites touches, le CAC 40 tente de refaire un peu son retard boursier. L'indice parisien s'adjuge 0,5% à la mi-séance de ce mardi, à 7.608,51 points, après avoir repris 0,9% la veille.
Evidemment, le CAC 40 reste encore loin de ses niveaux antérieurs à l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Cette décision a provoqué une incertitude politique forte et une certaine désaffection de la part des investisseurs.
Selon une enquête auprès des gérants d'actifs menée par Bank of America entre le 7 et le 13 juin (donc à cheval sur l'annonce de la dissolution, prononcée le 9 juin), la France est devenue le marché actions européen le moins apprécié des investisseurs du Vieux continent en juin, alors qu'elle était leur marché actions préféré en mai.
"À quelques semaines des résultats du second tour (des législatives, NDLR), le 7 juillet, nos stratégistes actions s'attendent à ce que l'évolution des prix reste erratique, compte tenu de la diversité des résultats potentiels des élections", explique la banque Barclays.
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Carrefour ne positive pas
Du côté des valeurs, les mouvements sur le CAC 40 sont relativement contenus, à l'exception d'un titre. Carrefour abandonne 8% à la suite de plusieurs articles de presse rapportant que Bercy a mis la pression sur le distributeur pour qu'il amende son modèle de franchise. Selon ces articles, le ministère de l'Economie réclamerait une amende de 200 millions d'euros à l'encontre de Carrefour.
Autrement, la plus forte hausse est signée Kering (+2,8%) tandis que la plus forte baisse est accusée par L'Oréal (-1,3%).
Seché Environnement prend 4,4% après avoir annoncé l'acquisition d'Eco, leader du traitement des déchets dangereux à Singapour, pour un montant de 605 millions de dollars de Singapour, soit environ 417 millions d'euros.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,1% face au dollar à 1,0722 dollar. Le pétrole est atone. Le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perd 0,2% à 84,11 dollars le baril tandis que celui de juillet sur le WTI coté à New York abandonne 0,2% à 80,18 dollars le baril.