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CAC 40

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CAC 40 : Le 'Core PCE' en point d'orgue statistique de la semaine

Aujourd'hui à 08:30

(BFM Bourse) - Cet article, en accès libre, est produit par l'équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l'intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.

Cet article, en accès libre, est produit par l'équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l'intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.

A l'approche de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, le 10 décembre, les marchés ont pris acte d'un début de détérioration du marché de l'emploi. Il s'apprêtent ce vendredi à prendre connaissance de données d'inflation, avec les prix PCE, la jauge préférée de la Fed dans son appréciation de la dynamique inflationniste. Ces données sont essentielles, car la mission de la Fed dans les prochains mois va être de donner le coup de pouce monétaire pour soulager en particulier des petites entreprises, sans remettre une pièce dans la machine inflationniste. Rendez-vous à 14h30 pour les PCE (Personal Consumption Expenditures).

Particulièrement attendues cette semaine, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage n'ont finalement pas constitué une surprise majeure, ressortant sous la barre des 200 000, en battant les attentes définies par le consensus. De quoi rassurer un peu la communauté financière après les chiffres très décevants de l'enquête du cabinet privé ADP publiée hier.

Alors certes, cette enquête, qui met en évidence 32 000 destructions de postes dans le secteur privé, est moins fiable que ceux du département américain du travail. Mais, comme le souligne Deutsche Bank, les marchés sont plus réactifs à cet indicateur depuis le "shutdown" américain.

Sachant que le rapport NFP de novembre ne sera pas, en raison du retard accumulé avec le shutdownn, publié avant le dernier Comité de politique monétaire de la Fed, dans une semaine.

"Le point de tension de l’économie américaine depuis quelques mois est le marché du travail si solide ces dernières années. Le chômage est légèrement remonté et les créations d’emplois diminuent progressivement même cela reste mesuré. Paradoxalement, on constate une pénurie de main d’œuvre qualifiée ce qui incite les employeurs à maintenir des salaires élevés pour cette catégorie de travailleurs", décrypte Emmanuel Auboyneau, d'AMPLEGEST.

"Un marché du travail fragile et une inflation au-dessus de l’objectif seront les deux paramètres, contradictoires, qui guideront l’action de la réserve Fédérale dans les prochains mois. Nous pensons que la Banque Centrale baissera ses taux en décembre avant de rentrer dans une période d’observation de plusieurs mois peu propice aux décisions."

Dans l'immédiat, le marché reste porté par des anticipations de baisse des taux fédéraux le 10 décembre, une anticipation que les chiffres sur l'emploi publiés ce jour ne remettent pas en question. L'outil FedWatch du CME Group chiffre désormais à 87% les probabilités d'une baisse des 25 points de base de la rémunération des Fed Funds à l'issue du dernier FOMC de l'année.

Sur le volet valeurs, Schneider Electric, principale pondération du CAC 40, s'est adjugé 3,5%, porté par JPMorgan qui est passé de "neutre" à "surpondérer", jugeant qu'il est temps de revenir sur le titre après une année 2025 qui a constitué un accident de parcours. Renault a gagné 6,4%, signant la plus forte hausse du CAC 40. Le constructeur a été porté par Bank of America qui a relevé son opinion à l'achat. Stellantis, qui a pris 3,8%, a également pu être soutenu par la banque américaine. Si Bank of America a maintenu son conseil à "neutre" sur le titre, l'établissement se dit optimiste sur le redressement des activités nord-américaines du groupe, ce qui constitue la clef de revalorisation du titre. Société Générale s'est adjugé 3,3%, grâce à Goldman Sachs qui a rehaussé son conseil à l'achat sur la banque considérant que l'entreprise a encore du champ pour bondir en Bourse, malgré sa hausse de 128% en 2025. Enfin, Rémy Cointreau a abandonné 2,1%, pénalisé par UBS, qui est passé à "vendre" sur le dossier.

De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé à des niveaux proches de l'équilibre, une grande frange d'investisseurs temporisant avant la publication des chiffres d'inflation, en point d'orgue statistique ce vendredi. Le Dow Jones (-0,07%) et le Nasdaq Composite (+0,22%) sont restés quasi inchangés, tout comme le S&P500 (+0,11%), baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds.

Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin

> Sur le marché des changes la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1665$.

> Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 59,60$.

> Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,10%.

> Quant au VIX, il valait 15,78 à la dernière clôture du S&P500.

A l'agenda macroéconomique ce vendredi, à suivre en priorité les prix PCE à 14h30 et la confiance du consommateur (U-Mich) à 16h00, outre Atlantique.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Avec 3 gaps de poursuite pour autant de séances, du 10 au 12 novembre, l'indice CAC a su amorcé une reprise "en V" sur sa moyenne mobile à 50 jours (en orange). Cette reprise a pour l'instant défini l'amplitude d'une nouvelle base de travail. Ce sont désormais les 8 260 points, testés 5 fois, qui sont sous pression. Dans l'immédiat, la base de travail reste celle des 8 000 / 8 260 points, théâtre d'une probable accumulation d'énergie.

Mais le support intermédiaire des 8 000 points est désormais lourdement fragilisé, notamment en raison du gap du 18 novembre. D'autant que la bougie d'école en englobante baissière sur NVidia le 20 novembre à elle seule a un effet sur le moral du marché dans son ensemble. La réaction de l'indice après le comblement complet du gap précité envoie un signal peu engageant, à court terme en tous cas.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.

On prendra soin de noter qu'un franchissement des 8260.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7940.00 points relancerait la pression vendeuse.

Le conseil BFM Bourse

CAC 40
Neutre
Résistance(s) :
8260.00 / 8500.00
Support(s) :
7940.00 / 7682.00 / 7512.00

Graphique en données horaires

CAC 40 : Le 'Core PCE' en point d'orgue statistique de la semaine (©ProRealTime.com)

Graphique en données quotidiennes

CAC 40 : Le 'Core PCE' en point d'orgue statistique de la semaine (©ProRealTime.com)
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