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Hier lundi 14 juillet, fête nationale, la Bourse de Paris restait ouverte et face aux nouvelles menaces douanières de Trump, le CAC 40 a fléchi de 0,27% à 7 808 points, à bonne distance toutefois des points bas de séance (7 764 points).
Le locataire de la Maison Blanche brandit désormais des droits de douane d'un montant de 30% sur les importations en provenance des pays membres de l'Union Européenne. Dans l'intervalle, les négociations se poursuivent, mais avec une pression supplémentaire.
"Nous pensons que l'administration Trump utilise cette dernière escalade douanière pour maximiser son pouvoir de négociation et qu'elle finira par désamorcer la situation, surtout si la volatilité des marchés obligataires et boursiers s'accroît à nouveau", considère UBS.
De son côté l'Union européenne a, pour l'heure, temporisé quant à de potentielles mesures de riposte. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’Europe comptait toujours privilégier "une solution négociée".
"Notre hypothèse de base reste que les deux parties parviendront probablement à un accord avant le 1er août, ou que l'administration repoussera à nouveau la date limite pendant que les négociations se poursuivent", juge UBS.
"Toutefois, les exigences apparemment maximalistes et agressives du président américain - notamment 'un accès complet et ouvert au marché aux États-Unis, sans aucun droit de douane' - rendent difficile la prévision de la réponse de l'Union européenne. Il existe désormais un risque non négligeable d'escalade des tensions commerciales entre l'Europe et les États-Unis, ce qui serait dommageable pour les deux économies", développe la banque suisse.
Aucun chiffre statistique macroéconomique majeur n'est venu animer cette séance, déjà marquée par l'absence de nombreux opérateurs pour la fête nationale. L'agenda se densifiera dès ce mardi avec les prix à la consommation outre Atlantique. En rythme annuel, les prix sont attendus en hausse de 2,6%, contre 2,4% le mois dernier.
Côté valeurs, des dossiers exposés à la thématique douanière, car fortement exportateur vers les Etats-Unis, étaient pénalisés, à l'image de LVMH (-1,67%), Valeo (-1,69%), Christian Dior (-1,78%), Forvia (-2,93%) ou Remy Cointreau (-3,35%).
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont grappillé quelques points lundi, à l'image du Dow Jones (+0,20%) ou du Nasdaq Composite (+0,27%). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté 0,14% à 6 268 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1680$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 66,60$. Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,43%. Quant au VIX, il valait 17,20 à la dernière clôture du S&P500.
A l'agenda macroéconomique ce mardi, à suivre en priorité l'indice ZEW de confiance dans l'économie allemande à 11h00 ainsi que la dynamique des prix à la consommation outre Atlantique à 14h30.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
La sortie de camisole technique est confirmée, venant donner davantage de sens à la prise d'appui sur la moyenne mobile à 20 jours (en bleu foncé).
La position acheteuse sur le spot pourra être conservée tant que les oscillations se construisent entre cette courbe de tendance et la borne haute des bandes de Bollinger (20;2,5).
L'indice de force relative (RSI) est en pleine convergence avec les cours.
L'indice est actuellement en phase de pullback (rejet graphique).
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu'un franchissement des 7895.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7700.00 points relancerait la pression vendeuse.
Le conseil BFM Bourse
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