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On notera tout d'abord qu'en dépit du caractère férié de ce 8 mai (Victoire 1945), la Bourse de Paris restera ouverte, et ce dans des conditions habituelles d'horaires et de cotation.
L'indice phare parisien, le CAC40, a reflué de 0,91% mercredi, lesté par Sanofi, et sur la réserve - sans jeu de mot - avant l'issue (après la clôture) de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed. La Réserve Fédérale a sans surprise laissé des taux directeurs inchangés dans une fourchette entre 4,25% et 4,5%, en insistant sur la hausse des risques sur l'inflation et le chômage.
Le marché reste finalement assez attentiste, de ce côté-ci de l'Atlantique en tous cas, dans l'attente de nouveaux développements dans la guerre commerciale menée par Trump contre... le reste du monde ! Selon plusieurs médias américains, un premier accord commercial devrait être signé entre Washington et le Royaume-Uni dans la journée. Et ce alors que des délégations américaines et chinoises doivent se rencontrer à Berne, en Suisse ce weekend.
"Les deux parties ont annoncé des discussions en Suisse samedi et dimanche, sous la direction du secrétaire au Trésor Bessent et du représentant au commerce Greer pour les États-Unis, et du vice-Premier ministre Lifeng pour la Chine", souligne Deutsche Bank. "Il s'agirait des premières discussions de fond entre les deux plus grandes économies du monde depuis l'introduction, il y a un mois, de surtaxes douanières prohibitives de 125%", ajoute la banque allemande.
Du côté des valeurs, Legrand a repris 3% après avoir livré une croissance supérieure aux attentes au premier trimestre. Lanterne rouge du CAC 40, Sanofi clôture en net repli de 4,3%, pénalisé comme d'autres groupes pharmaceutiques par la nomination de Vinay Prasad, un oncologue jugé hostile envers l'industrie, à un poste clef de la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité sanitaire américaine. Hors CAC 40, JCDecaux a été sanctionné (-6,6%) pour avoir livré des perspectives pour le deuxième trimestre inférieures aux attentes.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont grappillé quelques points mercredi, à l'image du Dow Jones (+0,70%) et du Nasdaq Composite (+0,27%). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté 0,43% à 5 631 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1300$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 58,30$. Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,29%. Quant au VIX, il valait 23,55 à la dernière clôture du S&P500.
A l'agenda macroéconomique ce jeudi, à suivre en priorité les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage aux Etats-Unis à 14h30.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Le gap d'ouverture, ample, vendredi 02 mai, a montré un premier essoufflement du mouvement de rattrapage amorcé le 08 avril. Désormais, l'indice est sous des forces de résistance, matérialisées entre autres par un autre gap, baissier celui-ci: celui du jeudi 03 avril, soit le début de la vive correction liée à l'entrée en vigueur de droits de douane prohibitifs.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.
On prendra soin de noter qu'un franchissement des 7690.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7512.00 points relancerait la pression vendeuse.
Le conseil BFM Bourse
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