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La problématique géopolitique "price" en toile de fond le marché, mais elle est venue, en raison d'une actualité chaude, raviver davantage la nervosité mardi. Le président russe, Vladimir Poutine a signé ce mardi le décret élargissant les possibilités de recours à l'arme nucléaire. Cité par l'AFP, Dmitri Peskov, pote-parole du Kremlin, a estimé que cette décision était "nécessaire" face aux "menaces" de l'Occident.
Cette décision de la part de la Russie survient deux jours après que l'administration Biden a donné un coup de pouce à l'Ukraine, en lui permettant de frapper le sol russe avec des missiles à longue portée américaine. Et après que, selon l'armée russe, l'Ukraine a lancé six missiles tactiques sur le territoire russe. Cinq ont été détruits et le dernier a été endommagé par la défense antiaérienne russe. L'AFP s'est faite confirmée la frappe auprès d'un responsable ukrainien sous couvert d'anonymat.
Le CAC 40, après avoir fait une incursions sous la fragile plancher technique des 7 200 points, est parvenu à limiter les dégâts en dernière partie de séance, avec l'appui de Wall Street, en clôturant en baisse de 0,67% à 7 229 points. Le luxe aura pesé, à l'image de LVMH (-1,92%) ou Kering (-2,23%). A fort effet "Bêta", les actions des équipementiers automobiles étaient lourdement pénalisées: Forvia a perdu 3,57%, Valeo 4,20% et OP Mobility 6,86%, en lanterne rouge du compartiment A de la cote. L'ex-Plastic Omnium a, en plus, été lesté par Bernstein qui a initié son conseil sur la valeur à "sous-performance", équivalent de "vendre" dans sa terminologie.
Parmi les quelques hausses significatifs du jour, ADP, citons aidé par Stifel qui est passé de "conserver" à "acheter" sur le titre, ce mardi. Ainsi que Thalès (+1,68%) et Dassault Aviation (+1,88%), en tant que valeurs de la défense.
Au chapitre macroéconomique, relégué au second plan mardi, pour la Zone Euro, les données finales des prix à la consommation, en données finales pour le mois d'octobre, hors alimentation, énergie, alcool et tabac, sont ressorties à +2,7% en rythme annuel, conforme aux premières estimations. RAS sur les mises en chantier de logements et permis de construire de logements en octobre aux Etats-Unis, très proches des attentes.
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de mardi en ordre dispersé, le Dow Jones se contractant de 0,28% et le Nasdaq Composite gagnant 1,04%, à la veille de la publication trimestrielle d'NVidia. Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grappillé 0,40% à 5 916 points.
Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0590$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 69,20$.
A l'agenda macroéconomique ce mercredi, à suivre en priorité un discours de C Lagarde à 14h00 et les stocks de brut outre Atlantique à 16h00.
ELEMENTS GRAPHIQUES CLES
Avec une bougie au long corps rouge mardi 12 novembre, l'indice a défini l'amplitude d'une nouvelle base de travail, entre les 7 200 points d'une part et les 7 340 points d'autre part, que nous basculons en zone de résistance graphique. Les volumes épais de cette séance clefs, conjugués au gap d'ouverture, donnent du sens à la rupture de seuil.
Les 7 200 points constituent un plancher de plus en plus fragile.
PREVISION
Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l'indice CAC 40 à court terme.
Ce scénario haussier est valable tant que l'indice CAC 40 cote au dessus du support à 7200.00 points.
Le conseil BFM Bourse
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