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En dépit du caractère férié de ce mercredi (1er novembre, Toussaint), la Bourse de Paris ouvrira dans des conditions habituelles d'horaires et de cotation. Si la séance devrait être marquée par l'absence d'une frange non négligeable d'intervenants, ce ne sont pas les repères, en particulier statistiques, qui vont manquer, notamment sur l'emploi et l'activité industrielle outre Atlantique. En outre, la Fed achève ce jour une nouvelle réunion de son Comité de politique monétaire.

L'indice CAC 40 a repris 0,89% à 6 885 points hier, poursuivant son pullback en direction du seuil symbolique des 7 000 points, seuil qui avait été rompu sans aucun ménagement les 18 et 19 octobre. Dans l'immédiat, l'indice phare tricolore bénéficie de l'effet de la publication, en début de semaine, d'un ralentissement de l'inflation, en Zone Euro de façon générale, et dans l'hexagone en particulier, passant de 4,9% à 4% en octobre.

"Dans l’ensemble, ces données confirment le constat des mois précédents. La tendance à la désinflation est bien entamée en France. Néanmoins, la désinflation ne sera pas un long fleuve tranquille et prendra du temps. L’inflation restera probablement proche des 4% pendant les prochains mois", préviennent les stratégistes d'ING.

Des signaux équivalents dans leur portée en Allemagne ont également permis au marché de reprendre un peu d'air sur les deux dernières séances.

Côté valeurs, Bouygues s'adjuge 4,2% à l'issue de résultats sur neuf mois supérieurs aux attentes des analystes. Stellantis progresse de 2,4% après avoir fait état d'un chiffre d'affaires meilleur qu'attendu par les analystes grâce à une amélioration des volumes de ventes.

A contrario, Thales recule de 2,4% le groupe ayant fait état de prises de commandes légèrement décevantes aux yeux du marché.

De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de mardi dans le vert, à l'image du Dow Jones (+0,38% à 33 052 points) ou du Nasdaq Composite (-0,48% à 12 851 points). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a clôturé en hausse de 0,65% à 4 193 points.

Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0570$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 81,50$.

A l'agenda ce mercredi, à suivre en priorité, outre Atlantique, les résultats de l'enquête du cabinet en ressources humaines ADP à 13h15, l'ISM manufacturier à 15h00, les nouvelles offres d'emploi (JOLTS) à 15h00 également, ainsi que l'issue du FOMC de la Fed (décision à 19h00 et conférence de presse à 19h30). Un statu quo sur la rémunération des Fed Funds est quasiment acquise, l'option ayant une probabilité de près de 98% selon l'outil FedWatch du CME.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

La situation technique sur le CAC 40 est assez lisible: l'indice est sorti par le bas le 25 septembre d'une figure en losange aplati (diamant), qui a fait basculer le marché dans le rouge. Deux pullbacks plus tard, c'était au tour du seuil symbolique des 7 000 points de subir la menace des cours, menace mise à exécution les 18, 19 et 20 octobre dans des volumes d'échanges croissants. Depuis, c'est une figure de congestion qui se dessine, sous une moyenne mobile à 20 jours (en bleu foncé) qui fond sous les 7 000 points.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est positif sur l'indice CAC 40 à court terme.

Ce scénario haussier est valable tant que l'indice CAC 40 cote au dessus du support à 6796.00 points.

Graphique en données horaires

Graphique en données quotidiennes