(BFM Bourse) - L'indice parisien stagne ce mercredi, malgré la progression de Totalenergies, elle-même soutenue par la hausse des cours du pétrole. Les investisseurs attendent par ailleurs le rapport ADP aux Etats-Unis.
Après deux séances de baisses marquées, la Bourse de Paris va-t-elle réussir à sortir la tête de l'eau? Pour l'heure, le CAC 40 peine à trouver une direction claire. L'indice parisien est en légère hausse de 0,17% à la mi-séance de ce mercredi, à 7.586,76 points.
La tension géopolitique est montée de plusieurs crans après que l'Iran a lancé une attaque d'envergure de missiles contre Israël. Les deux pays ont échangé des menaces à la suite de cette offensive.
Ce qui est venu alimenter les spéculations d'un embrasement de la situation au Proche-Orient, et par ricochet les craintes de perturbations sur l'offre de pétrole.
Après avoir nettement progressé la veille (+3,9% pour le Brent, +2,4% pour le WTI), les cours de l'or noir poursuivent leur hausse ce mercredi. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord avance de 2,6% à 75,49 dollars le baril tandis que celui de novembre sur le WTI coté à New York prend 2,9% à 71,82 dollars le baril.
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Air France-KLM perd de l'altitude
La hausse des cours du pétrole porte l'ensemble du secteur pétrolier. Totalenergies, qui tient une journée dédiée aux investisseurs à New York à 15h30, prend 2,6%, le spécialiste des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière et gazière Vallourec avance de 2,7%.
"La flambée actuelle des prix n'indique pas que le conflit va s'étendre de manière significative. Elle indique simplement que, comme lors des événements précédents, nous pourrions assister à une réaction à grande échelle de la part de l'Iran, mais qu'au-delà, il n'y aura pas d'autres développements. Pour l'essentiel, les traders en pétrole n'envisagent pas pour l'instant la possibilité d'une guerre généralisée avec l'Iran", décortique Naeem Aslam de Zaye Capital.
"Les tensions au Moyen-Orient ont encore escaladé d’un cran avec la riposte de l’Iran contre Israël et l’entrée de troupes israéliennes au Liban. Cela dit, la réaction du marché reste contenue", abonde Xavier Chapard, de LBPAM.
Les investisseurs surveilleront, cet après-midi, la parution du rapport sur l'emploi américain du cabinet ADP pour le mois de septembre, prélude imparfait aux chiffres du département américain du travail qui seront, eux, publiés vendredi.
Du côté des valeurs, en dehors du secteur pétrolier, Air France-KLM poursuit sa baisse entamée mardi, reculant de 4%. La société est pénalisée par la hausse des cours du pétrole, la facture carburant constituant l'un des principaux postes de dépenses des compagnies aériennes.
Mercialys abandonne 6,3%, pénalisée par Jefferies qui a abaissé son conseil d'"acheter" à "conserver".
A contrario, Sopra Steria s'adjuge 4,6% après avoir annoncé un programme de rachats d'actions de 150 millions d'euros.
Thales avance de 2,7%, bénéficiant, comme l'ensemble des groupes de défense, du regain de tension géopolitique.
Sur les devises, l'euro prend 0,04% face au dollar à 1,1072 dollar.