(BFM Bourse) - L'indice parisien s'offre un peu de répit ce lundi, après avoir affiché sa pire semaine depuis le mois d'octobre. Les investisseurs seront attentifs cette semaine aux données sur l'inflation aux Etats-Unis, pour avoir quelques indications sur les intentions de la Fed.
La Bourse de Paris a repris quelques couleurs ce lundi, malgré le net repli de son poids lourd Totalenergies, lesté par la baisse des cours du pétrole. Le CAC 40 termine ainsi en hausse de 0,40% ce lundi soir à 7.450,24 points, après avoir perdu 1,6% la semaine dernière.
La confiance des investisseurs demeure toutefois fragile. "Les marchés ont connu un début d'année difficile, la forte reprise de la fin de l'année 2023 s'étant essoufflée", note Jim Reid de Deutsche Bank. Les opérateurs qui envisageaient de potentielles baisses de taux à partir de mars, devront revoir leurs anticipations. Les dernières informations délivrées dans les minutes de la Fed ou encore à travers les dernières statistiques macroéconomiques suggèrent que ce pivot interviendra, mais plus tard cette année.
Cette semaine, le marché attendra avec impatience surtout deux indicateurs d'inflation importants aux Etats-Unis: l'indice des prix à la consommation, jeudi, et l'indice des prix à la production, vendredi. Autant de précieux indices pour éclairer la lanterne des opérateurs.
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Airbus en hausse
Le marché digère également quelques statistiques européennes, à savoir les ventes de détail en zone euro qui ont reculé de 0,3% sur un mois en novembre ainsi que l'indicateur du sentiment économique de la Commission européenne qui s'est établi à 96,4 en décembre contre 94 en novembre.
"Les données publiées ce matin sont conformes à notre opinion selon laquelle le PIB de la zone euro est plus susceptible de s'être contracté que d'avoir progressé au cours du quatrième trimestre de l'année dernière", juge Capital Economics.
Ce sont donc les valeurs qui ont animé cette première séance de la semaine. En tête du CAC 40, Airbus (+2,5%) qui a profité des nouveaux déboires de son concurrent américain Boeing avec son 737 Max. Boeing perd actuellement 6,7% à New-York.
De son côté, Totalenergies a perdu plus de 3%, plombé par le recul des cours du pétrole, tout comme Technip Energies (-4,7%) ou Vallourec (-3,2%). Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord plonge de 3,7% à 75,85 dollars le baril tandis que celui de février sur le WTI coté à New York chute de 4,4% à 70,55 dollars le baril.
Ce mouvement de baisse fait suite à la décision de l'Arabie saoudite de réduire ses prix de marché officiels.
Sur les devises, l'euro progresse de 0,3% face au dollar à 1,0979 dollar.