(BFM Bourse) - La Bourse de Paris évolue en très légère baisse à la mi-séance. Porté par le lancement d'un programme de rachats d'actions, Eurofins progresse.
La Bourse de Paris est entrée dans cette période des fêtes de fin d'année durant laquelle les volumes et les annonces ont tendance à manquer.
Sans trop de surprise, la place parisienne cède à l'atonie. Le CAC 40 est ainsi proche de l'équilibre en début d'après-midi, prenant 0,2% à 7.290,69 points.
Le marché continue de digérer les dernières données économiques, notamment l'indice PCE, une mesure alternative de l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale américaine (Fed). Cet indice est ressorti légèrement sous les attentes aux États-Unis, vendredi, ce qui a un peu rassuré le marché.
Les investisseurs gardent également un œil sur la situation politique en France. Le Premier ministre, François Bayrou, n'a toujours pas nommé de gouvernement et aucune annonce n'est attendue avant ce lundi 18h, selon l'Agence France Presse (AFP).
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Vusiongroup se distingue
Au niveau des valeurs, la grande annonce du jour est à chercher du côté du Japon où Nissan et Honda ont officialisé leurs discussions en vue d'une fusion qui devrait être achevée en août 2026. Renault, qui possède 35,7% du capital de Nissan, réagit peu (-0,3%).
Son action avait bien progressé, la semaine dernière, lorsque le média japonais Nikkei avait rapporté l'existence de ces discussions, car une fusion lui donnerait plus d'options pour vendre sa participation dans Nissan.
Eurofins prend 2,36% et signe la plus forte hausse du CAC 40 après avoir annoncé un quatrième programme de rachats d'actions.
Bureau Veritas, qui effectue sa première séance ce lundi sur le CAC 40 s'adjuge 1% tandis que Vivendi, qui en a été éjecté, prend 0,6%.
Hors CAC 40, Vusiongroup bondit de 16% après avoir annoncé une extension de sa collaboration avec Walmart qui se traduira par des prises de commandes supplémentaires de 1 milliard d'euros.
Sur les autres marchés, l'euro cède 0,35% face au dollar à 1,0393 dollar. Le pétrole recule un peu. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perd 0,3% à 72,73 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York abandonne 0,2% à 69,31 dollars le baril.