(BFM Bourse) - L'indice parisien a terminé en hausse ce lundi, a signé un nouveau record en séance et a été à deux doigts d'en compter un autre à la clôture.
Le CAC 40 a bien débuté la semaine. L'indice phare de la Bourse de Paris a signé un nouveau record en séance, à 7401,15 points et a été tout proche de parvenir à un record en clôture. Le CAC 40 a finalement pris 0,34% à 7.373,21 points. Le précédent record, de janvier 2022, à 7.376,37 points, tient toujours mais a tremblé.
Les investisseurs font preuve d'un certain optimisme concernant les prochaines hausses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), tablant pour l'heure à 70% sur un relèvement de 25 points de base, soit 0,25%, lors de la prochaine réunion, du 22 mars.
Cap vers l'emploi américain
La bonne tendance de la fin de la semaine dernière se poursuit ainsi. "Les marchés retrouvent la confiance, qu’ils n’ont jamais perdue. Les commentaires de Bostic [le président de la Fed d'Atlanta, NDLR] vendredi dernier, ont permis un nouveau maintien des indices américains sur les supports techniques et une accélération haussière pour clôturer la semaine", rappelle Vincent Boy, analyste de marché d'IG France.
Reste que ces anticipations pourraient être mises à mal, ou au contraire confortées, par les auditions, mardi et mercredi, du président de la Fed, Jerome Powell, devant les deux chambres du Congrès américain.
"Les interventions de Jerome Powell, mardi et mercredi devant le Congrès américain, devraient rendre les marchés volatils. Celui-ci doit s’exprimer afin de justifier de la politique monétaire mise en place, son efficacité face à l’inflation, et les perspectives de son évolution", souligne Vincent Boy.
Autre évènement de nature à influencer les anticipations du marché: les chiffres de l'emploi américain pour le mois de février, qui seront eux publiés vendredi après-midi. Cette publication peut parfois provoquer des mouvements considérables sur les marchés actions et de changes.
Atos et Elior en vedettes
Pour revenir à ce lundi, les opérateurs de marché prennent également acte de l'annonce par le gouvernement chinois d'une cible de croissance modeste, de seulement 5% pour 2023.
"On peut dire sans se tromper que les marchés ont été surpris par la décision de ne viser qu'une croissance de 5% cette année, tout en ne signalant aucune mesure de relance significative pour stimuler la reprise économique", note Craig Erlam d'Oanda.
Du côté des valeurs, en attendant la salve de résultats annuels avec notamment la fin de la saison pour le CAC 40, Elior a avancé de 6,2% après avoir signé un accord pour reprendre la branche multiservices du spécialiste du recyclage des métaux Derichebourg.
Atos s'est adjugé 7,6%, porté par un relèvement de conseil à l'achat de la part de Bank of America.
Accor (+2,9%) a lui aussi été porté par un relèvement de recommandation, à "surpondérer", de la part de Barclays.
Bonduelle (-4,4%) a subi des prises de bénéfices après avoir gagné plus de 5,5% vendredi, à la suite de résultats semestriels jugés satisfaisants par le marché.
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,6% face au dollar à 1,0685 dollar. Le pétrole perd du terrain. Le Brent de mer du Nord pour livraison en mai perd 0,5% à 85,38 dollars le baril tandis que le WTI coté à New York pour livraison en avril abandonne 0,2% à 79,49 dollars le baril.