(BFM Bourse) - Après un début de séance dans le vert, la Bourse de Paris s'est repliée de 1,21% jeudi. Très volatil au cours du mois écoulé face aux évolutions du conflit ukrainien, le CAC 40 s'affiche pourtant à l'équilibre sur l'ensemble du mois de mars.
Hésitant en ce dernier jour du mois calendaire, avec un repli de 1,21% à 6.659,87 points jeudi, le principal indice du marché parisien traverse pourtant le mois de mars sur un bilan étonnamment clément. Tombé le 7 mars à un plancher d'un an proche de 5.800 points après quelques jours de guerre, l'indice tricolore a ensuite rebondi de pratiquement 18% effaçant même en début de semaine l'ensemble du recul subi depuis le déclenchement de l'invasion russe, comme si les investisseurs mettaient de côté les conséquences directes mais aussi les retombées indirectes du conflit notamment vis-à-vis de l'inflation.
Sur l'ensemble du mois de mars, le CAC 40 est quasiment stable, en progression symbolique de 0,02%.
En cette dernière séance du mois calendaire, les opérateurs se sont abstenus de prendre des initiatives marquées, entre méfiance vis-à-vis des prétentions de la Russie à réduire l'activité militaires dans certaines régions d'Ukraine (les bombardements n'ont pas l'air de diminuer pour le moment) et prudence quant au risque de faux-pas monétaire alors que les banques centrales s'efforcent de réduire leur soutien... au moment où se multiplient les risques pour la croissance.
Le projet de libérer jusqu'à 180 millions de barils des réserves stratégiques de brut aux Etats-Unis fait pression sur les cours pétrolier. Le baril de WTI cédait 3,68% à 103,85 dollars en fin de journée, le Brent perdait 3,13% à 107,95 dollars.
Waga met en service un important site de production de biométhane
Sur le marché des changes, l'euro repassait sous 1,11 dollar (-0,6% à 1,1094 dollar) après un bond de plus de 1,5% au cours des deux dernières séances.
Peu d'actualité à signaler du côté des fleurons tricolores cotés, avec quelques mouvements à mettre à l'actif de notes d'analyses comme le gain de 1,2% de Pernod Ricard, soutenu par le relèvement à 273 euros de l'objectif de Deutsche Bank, ou au contraire le repli de 3,5% de Renault pour qui le même bureau ne vise plus que 35 euros, au lieu de 40.
Sartorius Stedim Biotech perdu 2,1% après l'avis neutre (pondération en ligne) adopté par Morgan Stanley, qui vise tout de même 445 euros.
Figurant parmi les récentes arrivées sur Euronext, Waga s'est distingué en gagnant 10% alors que la firme grenobloise et son partenaire Veolia ont mis en service, à Claye-Souilly, la plus importante unité de production de biométhane à partir de gaz de décharge de France. La Bourse salue cette avancée. Le groupe grenoblois d'intérim Mare Nostrum a progressé de 7,4% à l'annonce du rachat de l'Agence Unique, une acquisition qui permet à l'entreprise de se développement sur le volet des services RH à l'évènementiel.