(BFM Bourse) - L'indice parisien clôture à l'équilibre, après des déclarations d'un membre de la Réserve fédérale américaine sur une baisse des taux en décembre. Sur la semaine, le CAC 40 perd 2,3%.
La Bourse de Paris était sur la défensive ce vendredi 21 novembre. Le CAC 40 termine sur le fil dans le vert, (+0,02%) à 7.982,65 points, grâce à un léger sursaut des indices américains après une déclaration du président de la Fed de New York.
John Williams, un des membres votants cette année au sein de la Réserve fédérale américaine (Fed) a estimé vendredi qu'il y avait "de la marge" pour une nouvelle baisse des taux directeurs à court terme, avant une réunion prévue en décembre.
Des interrogations qui demeurent
"Je continue de voir de la marge pour un nouvel ajustement à court terme" des taux directeurs, a-t-il déclaré. Les investisseurs reprennent donc espoir sur une nouvelle baisse des taux de la Fed le mois prochain. Selon l'outil CME FedWatch, les marchés évaluent à 71,3% la probabilité d'une baisse de taux de 25 points de base (0,25 point de pourcentage) le mois prochain, contre près de 40% plus tôt la veille.
L'indice parisien a cependant hésité une bonne partie de la séance, lesté plusieurs éléments, à savoir les valorisations jugées tendues dans la tech américaine et des inquiétudes sur la dette japonaise en raison notamment du plan de relance économique de la Première ministre japonaise Sannae Takaichi. Sur la semaine, le CAC 40 perd près de 2,3%.
Thales et Schneider Electric dans le dur
Du coté des valeurs, Thales a perdu 3,8%, affecté comme l'ensemble des titres de défense européens par les propos du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ce dernier a déclaré être prêt à effectuer un "travail constructif, honnête et rapide" au sujet d'un plan de paix proposé par les États-Unis.
Legrand (-2,1%) et Schneider Electric (-2,7%), deux valeurs exposées à la thématique de l'IA, ont aussi nettement reculé.
Hors CAC 40, Ubisoft a gagné 3,9% après avoir enfin livré des comptes semestriels marqués par des revenus supérieurs aux attentes. Mais cette publication est accompagnée d'un incident comptable, les auditeurs aux comptes ayant demandé des retraitements qui ont abouti à un bris de "covenant", c'est-à-dire les engagements de la société en termes de ratio d'endettement.
Du côté des petites et moyennes capitalisations, Abionyx a limité ses gains à 1,2% après avoir annoncé un partenariat majeur dans la septicémie.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,2% face au dollar à 1,1512 dollar. Les discussions quant à un potentiel accord de paix en Ukraine pénalisent le pétrole. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord perd 1,7% à 62,30 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York recule de 2% à 57,82 dollars le baril.