(BFM Bourse) - La Bourse de Paris a débuté la séance dans le vert avant de tomber dans le rouge. Wall Street a de son côté terminé en très nette baisse, jeudi soir.
Le CAC 40 va-t-il enchaîner deux séances dans le vert, chose qui ne s'est plus produite depuis la mi-mars? L'indice phare de la Bourse de Paris a en tout cas ouvert en hausse ce vendredi 11 avril, prenant 0,92% à 7.191,48 points.
Mais il a ensuite basculé dans le rouge vers 10h, et recule désormais de 0,4% à 7.096,83 points. Ce changement de tendance s'est observé à peu près au même moment que l'annonce par la Chine d'un alourdissement des surtaxes douanières sur les importations américaines. Le taux passera de 84% à 125% a annoncé le ministère des Finances chinois, cité par Reuters.
Les Bourses asiatiques ont terminé en baisse, le Nikkei 225 de Tokyo abandonnant 2,8% et le Kospi cédant 0,54%.
De son côté Wall Street a , jeudi soir, clôturé dans le rouge foncé, redonnant grande partie des gains enregistrés mercredi. Le S&P 500 a abandonné 3,46% et le Nasdaq Composite a chuté de 4,3%.
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Les risques persistent
Si la pause (hors Chine) de 90 jours annoncée par Donald Trump sur les droits de douane réciproques a porté les marchés actions, les investisseurs ont en tête d'importants risques. Notamment le fait que le président américain demeure imprévisible. Jeudi, Donald Trump a de nouveau défendu son offensive sur les droits de douane, assurant qu'elle était une "bonne chose".
Le pause de Trump peut assurer "un plancher aux actions", écrit Barclays. "Mais une politique/gouvernance erratique (de la part de l'administration américaine, NDLR) risque de limiter le potentiel de hausse, alors que la nervosité du marché des obligations américaine et l'affaiblissement du dollar sapent la confiance", prévient Barclays. Le taux du bon du Trésor américain à 10 ans est nettement remonté, jeudi. Il évolue actuellement à 4,42% contre environ 3,8% lundi après-midi.
"En Europe, les progrès réalisés dans les négociations de la coalition allemande soutiennent un scénario positif pour les titres domestiques, mais il faut se méfier de la hausse des prix de l'euro face au dollar", juge également Barclays. L'euro évolue actuellement à des plus hauts depuis plus de trois face au dollar à 1,1279 dollar.