(BFM Bourse) - Si la plupart des opérateurs de marchés profitent de leurs congés estivaux, le camp acheteur n'est pas le plus dégarni: à la suite d'une vigoureuse phase de rebond opérée depuis mi-juillet, le CAC 40 conserve vaillamment ses positions, malgré la diminution des échanges.
Après avoir perdu 4 points la veille, le CAC 40 en a regagné 7 mardi : c'est là pratiquement toute l'animation sur le marché parisien depuis le début de la semaine, l'une sinon la plus calme de l'année avec les congés estivaux. Alors que la saison des résultats semestriels est pour l'essentiel terminée, malgré un retardataire ici ou là, la Bourse de Paris semble frappée d'immobilisme avec le traditionnel creux d'activité estival. Au lendemain d'un recul anecdotique (-0,06%), le principal indice tricolore a signé un gain à peine plus marqué, +0,10% à 6.820,21 points.
Les interrogations quant à la propagation du variant Delta du coronavirus et ses conséquences sur la reprise économique, qui ont pesé sur les cours du pétrole et des métaux de base lundi, tendent même à s'atténuer, permettant un rebond de 2,62% du cours du pétrole Brent à 70,85 dollars (+2,95% à 68,44 dollars pour le WTI). Les valeurs exposées aux flux touristiques ont parallèlement réduit leurs pertes (-0,5% pour Air France-KLM en clôture, contre -1,3% en séance, -0,8% pour Accor). Au sein de l'indice phare, ArcelorMittal (+2,9%) a dominé le palmarès, tandis qu'EssilorLuxottica (-1,8%) a fermé la marche.
Parmi les maigres actualités du jour, le groupe Pizzorno Environnement a gagné 2,6% à l'annonce de son alliance avec Paprec. Cet autre spécialiste du recyclage des déchets va acquérir 20% du capital de Pizzorno en vue de soutenir le groupe familial dracénois sur le long terme.
La biotech franco-autrichienne Valneva de son coté a déçu le marché (-13,7%) avec une publication semestrielle révélant une baisse de l'activité sur les six premiers mois de l'année, à laquelle s'ajoute l'annonce d'un léger report de la date de publication des résultats de son vaccin expérimental contre la Covid.
Soutenu par le récent rapport sur l'emploi américain, le billet vert grimpait pour sa part à un plus haut depuis le 23 juillet face à la monnaie unique, qui lâchait 0,11% à 1,1723 dollar. Enfin, le bitcoin se maintenait au-delà de la barre de 45.000 dollars, un plus haut depuis mi-mai reconquis lundi, à 45.234 dollars en fin de séance européenne.