(BFM Bourse) - Dans un marché peu animé en ce jeudi 11 novembre, ouvert aux échanges sur Euronext Paris, l'indice CAC 40 se contente d'une variation a minima à la mi-journée. ArcelorMittal se distingue après sa publication trimestrielle, tandis que Renault décale à la baisse après la vente de la participation que détenait Daimler à son capital.
Le calendrier des jours de fermeture d'Euronext ne correspond pas toujours à celui des jours fériés légaux: plusieurs ne sont pas observés par la Bourse pas observés, alors qu'à l'inverse le marché ferme le vendredi précédant le lundi de Pâques, qui n'est pas officiellement férié. Un coup d'œil à notre calendrier rappelle que le 11 novembre fait bien partie des journées où les échanges se déroulent comme d'habitude. En pratique, beaucoup de gérants font la pause et l'actualité des entreprises tourne au ralenti, et le CAC 40 ronronne un peu. Vers 12h30, l'indice phare tricolore n'affiche qu'une variation de +0,03% à 7.046.94 points, au lendemain d'un gain de même ampleur.
Outre-Atlantique, les transactions sur les contrats à terme dessinent un rebond à l'ouverture cet après-midi, après un décrochage (particulièrement du Nasdaq) provoqué mercredi par la publication de l'indice des prix à la consommation d'octobre qui a révélé une inflation en octobre encore plus forte qu'attendu (la plus élevée depuis les années 1990). Pas de quoi pour autant modifier fondamentalement la trajectoire des taux de la Fed, estime Esty Dwek, qui officie désormais chez FlowBank, une banque en ligne helvète. La stratégiste considère que la réaction épidermique de Wall Street mercredi devrait s'atténuer, alors que les fondamentaux des entreprises demeurent solides, ainsi qu'en témoigne des résultats sensiblement supérieurs aux attentes pour le trimestre écoulé.
Parmi les rares publications du jour, celle d'ArcelorMittal permet au titre de se hisser en tête du CAC 40 (+3,3%). Le sidérurgiste a dévoilé un bénéfice net de 4,62 milliards au troisième trimestre, contre une perte nette de 260 millions de dollars un an plus tôt, tandis que sa dette nette a diminué à 3,9 milliards de dollars (au plus bas depuis la création du groupe par la fusion d'Arcelor et de Mittal), à comparer à 5 milliards de dollars à la fin du premier semestre. Engie avance pour sa part de 1% après l'annonce du rachat, en consortium avec un partenaire financier, Crédit Agricole, d'Eolia Renovables, l'un des plus grands producteurs d'énergie renouvelable en Espagne.
Inversement Renault (-3,6%) subit la pression de la revente en bloc de la totalité de la participation de Daimler, soit 3,1% du capital, et Alstom redonne 1,8% après son bond de 9,75% mercredi.
Sur le marché des changes, l'euro reste sous pression à 1,1470 dollar (-0,1%), à un plus bas depuis l'été 2020.
Au chapitre énergétique l'heure est aux légères prises de bénéfices pour le baril de pétrole Brent, à 81,93 dollars le contrat à terme pour livraison janvier (-0,86%).