(BFM Bourse) - Le CAC 40 progresse de 0,32% à la mi-séance à 6.125,51 points. Le marché attend les annonces de la Banque centrale européenne et le discours de sa présidente, Christine Lagarde.
La Bourse de Paris tente d’enchaîner une troisième séance d’affilée dans le vert. Le CAC 40 s’adjuge 0,32% à 6.125,51 points à la mi-séance.
Toute l’attention du marché se tourne vers Francfort et la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). L’institution européenne publiera sa décision de politique monétaire à 14h15 puis sa présidente, Christine Lagarde, s’exprimera à 14h45.
La Banque centrale européenne est confrontée à une inflation extrêmement forte, de 9,1% sur un an en zone euro en août. La tâche est d’autant plus compliquée pour la garante de la monnaie européenne que les disparités entre les pays membres de la zone euro sont élevées, avec une inflation qui dépasse les 20% dans les pays baltes.
Un long chemin à parcourir
"Le chemin à parcourir pour maîtriser l'inflation est encore long, ce qui rend une hausse de 75 points de base (0,75 point de pourcentage, NDLR) d'autant plus raisonnable", souligne Craig Erlam d’Oanda.
La banque centrale publiera également ses nouvelles prévisions de croissance et d’inflation. "La BCE révisera ses prévisions d'inflation (probablement en hausse selon nous) et de croissance (en baisse modérée pour 2023). Les prévisions d'inflation de 2,1% pour 2024 sont les plus compromises", anticipe Axel Botte, d’Ostrum asset management.
En attendant l’euro baisse face au dollar, reculant de 0,1% à 0,9997 dollar. Les contrats pétroliers, eux, cèdent encore du terrain. Le contrat sur le Brent de mer du nord pour livraison en novembre, abandonne 0,6% 87,50 dollars tandis que le WTI pour livraison en octobre perd 0,60% à 81,62 dollars.
Atos pénalisé par Goldman Sachs
Du côté des valeurs, l’entreprise de services numériques Atos plonge de 14,4% pénalisé par un abaissement de recommandation à la vente de la part de Goldman Sachs.
Somfy chute de 8,8%, plombé par des résultats semestriels en nette contraction et des perspectives peu engageantes.
Chargeurs de son côté chute de 12,5% après des résultats semestriels en baisse, pénalisés par la faiblesse des ventes des activités de protection sanitaire ainsi que l’absence d’objectifs chiffrés pour l’exercice 2022.