(BFM Bourse) - L’indice phare de la place parisienne a franchi ce seuil pour la première fois depuis février 2022.
C’était le grand rendez-vous du marché. Comme attendu par les économistes, l’inflation américaine a ralenti en décembre, à 6,5% sur un an, contre, contre 7,1% en novembre. L’inflation de base – hors prix de l’énergie et alimentaire - s’est établie à 5,7% contre 6% le mois précédent.
Ces chiffres ressortent pile poil en ligne avec les attentes des experts sondés par le Wall Street Journal.
Peu après la publication de ces chiffres, le CAC 40 a franchi la barre des 7.000 points, pour la première fois depuis février 2022. L’indice prend 1,16% à 7.004,79 points à 15h.
L'euro décolle
De son côté, l'euro a décollé face au dollar, le billet vert, valeur refuge sur le marché, pâtissant du regain d'appétit pour le risque. L'euro s'apprécie ainsi de 0,4% à 1,0802 dollar.
"Quel que soit l'indicateur retenu, ce chiffre est bien meilleur que le précédent et l'inflation évolue dans la bonne direction, ce qui devrait réduire la pression sur la Fed (la Réserve fédérale américaine)", souligne Naeem Aslam, analyste de marché chez Avatrade.
La banque centrale américaine tiendra sa prochaine réunion de politique monétaire en février. La publication de l'inflation américaine en ligne avec les attentes a raffermi les anticipations du marché vers une hausse limitée à 25 points de base (0,25 point de pourcentage).
Selon l'outil FedWatch du CME Group, les investisseurs anticipent à 94% (contre environ 80% avant la publication de l'inflation) un mouvement de cette ampleur.
"Dans l'ensemble, ce dernier rapport donne plus de poids à notre opinion selon laquelle l'inflation diminuera plus rapidement que ne le prévoit la Fed cette année", estime les économistes de Capital Economics.
"Mais la Fed ne va pas cesser de relever les taux d'intérêt tant qu'elle n'aura pas vu les preuves d'un assouplissement des conditions du marché du travail et de la croissance des salaires. Il faudra encore quelques mois avant que ces preuves soient irréfutables", poursuivent les économistes de Capital Economics.