(BFM Bourse) - Le CAC 40 évolue proche de l’équilibre à la mi-séance ce mercredi. La géopolitique domine les débats après la chute d'un missile en Pologne qui fait craindre une escalade dans le conflit en Ukraine.
Après quatre séances consécutives de hausses, la Bourse de Paris reprend sa respiration. A la mi-séance, le CAC 40 cède 0,4% à 6.613,56 points.
La géopolitique est venue se rappeler au bon esprit du marché après la chute d'un missile en Pologne.
Le gouvernement polonais a jugé "hautement probable" que ce missile provienne de la défense ukrainienne. Les dirigeants occidentaux ont fait preuve de prudence, le président américain, Joe Biden, estimant "improbable" que ce missile ait été lancé depuis la Russie. Cette prudence a d’ailleurs été saluée par Moscou.
Inflation record au Royaume-Uni
"S’il est trop tôt pour tirer des conclusions sur cet événement, la réaction des Polonais, des Etats-Unis et de l’OTAN est prudente [...] limitant le risque d’une escalade majeure entre l’OTAN et la Russie", estime Xavier Chapard de La Banque Postale Asset Management.
Les marchés prennent par ailleurs acte de la nouvelle accélération de l’inflation britannique qui a atteint 11,1% sur un an en octobre, un nouveau plus haut depuis 1981.
Du côté des valeurs, Somfy évolue en tête du SBF 120, gagnant plus de 20% après l’annonce d’une offre publique d’achat simplifiée de la famille Despature pour retirer le groupe de la cote.
Alstom prend 6% porté par des résultats semestriels supérieurs aux attentes et notamment une génération de cash proche de l’équilibre.
Le regain de tensions géopolitiques bénéficie par ailleurs aux groupes de Défense, Thales prenant 2%.
A l’autre bout du spectre, Air France-KLM chute de 11% après avoir lancé une émission de titres de dette hybride et alors qu’Air France fait face à un risque de grève pour cet hiver.
Du côté des plus petites capitalisations, Voltalia recule de 6,8% après avoir annoncé une augmentation de capital de près de 490 millions d’euros.
Sur les autres marchés, l’euro prend 0,7% face au dollar à 1,0426 dollar. Les contrats pétroliers gagnent un peu de terrain. Le Brent de mer du Nord pour livraison en janvier s’adjuge 0,6% à 94,44 dollars le baril tandis que le WTI coté à New York pour livraison en décembre avance de 0,3% à 87,19 dollars le baril