(BFM Bourse) - L'indice parisien peine à avancer mercredi, alors que plusieurs membres de la Réserve fédérale ont effectué des déclarations prudentes et qu'un accord n'a toujours pas été trouvé pour relever le plafond de la dette.
La Bourse de Paris semble clairement manquer de carburant pour aller de l'avant. Depuis plusieurs séances le CAC 40 varie peu et c'est encore le cas ce mercredi. A la mi-journée, l'indice parisien recule de 0,16% et repasse sous les 7400 points à 7394,08 points.
La tendance est malmenée par plusieurs déclarations de membres de la Réserve fédérale (Fed) mardi dont le ton a été ,"dans l'ensemble, du côté 'hawkish (restrictif)'", souligne Deutsche Bank.
Loretta Mester, la présidente de la Fed de Cleveland, a par exemple jugé que les taux n'étaient pas encore en territoire suffisamment restrictif tandis que Thomas Barkin, le président de la Fed de Richmond a de son côté déclaré qu'il était "confortable" avec des hausses de taux, s'il apparaît que cette décision est la plus judicieuse et nécessaire. Ce qui évidemment ne ravit pas des marchés convaincus que la dernière hausse de taux de la Fed opérée au début du mois doit être la dernière.
Vallourec cartonne
Le dossier du relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis continue par ailleurs d'être bloqué. A l'issue d'une réunion mardi soir, aucun accord n'a pu être trouvé et une autre réunion doit avoir lieu cette semaine.
Le président américain, Joe Biden, s'est dit "optimiste" quant à la conclusion d'"un accord budgétaire raisonnable". Des déclarations néanmoins contrebalancées par la prudence de l'opposition républicaine. Son chef de file à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a déclaré que les positions étaient encore "éloignées".
Sur les valeurs, Vallourec signe une progression de 7,7% après avoir publié des résultats trimestriels nettement supérieurs aux attentes.
Elior de son côté s'effondre de 18% après avoir encore souffert de l'inflation au premier semestre de son exercice 2022-2023, qui sera clos en septembre prochain. Le spécialiste de la restauration collective a abaissé sa cible de rentabilité opérationnel, tablant désormais sur le bas de la fourchette précédemment communiqué, de 1,5% à 2%.
Ubisoft cède 3%. L'éditeur de jeux vidéo a comme prévu publié des résultats annuels mauvais mais a aussi livré des indications de revenus décevantes pour son premier trimestre allant d'avril à fin juin, et suggérant qu'aucun jeu AAA ne sera lancé sur cette période.
A noter qu'Alstom poursuit sa marche en avant. L'équipementier ferroviaire s'adjuge 2,3% et prend 17% sur cinq séances.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,4% face au dollar à 1,0820 dollar. Et le pétrole bouge peu. Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en juillet avance de 0,6% à 75,35 dollars le baril tandis que le WTI coté à New York avance de 0,6% à 71,25 dollars le baril.