(BFM Bourse) - Le CAC 40 évolue un peu dans le vert à la mi-séance de ce vendredi. Dégradé à "vendre" par UBS, Renault souffre.
La Bourse de Paris retient son souffle. Le CAC 40 avance de 0,32% à 7340,36 points à la mi-séance de ce vendredi, attendant de pied ferme le rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis qui sera publié à 14h30.
Selon un consensus du Wall Street Journal, les économistes attendent en moyenne 170.000 créations de postes en août et un taux de chômage stable à 3,5%.
Mais la donnée la plus suivie sera peut-être la progression des salaires horaires, attendue à 0,3% par le consensus. Car la Réserve fédérale (Fed) tiendra une réunion de politique monétaire dans quelques semaines et le marché s'interroge sur la décision sur ses taux.
"La persistance de l’inflation cet été et le rebond de la consommation au début de l’été maintiennent le risque que la Fed remonte de nouveau ses taux en septembre, même si notre scénario reste pour des taux stables", note Xavier Chapard de LBPAM.
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Renault dégagé de la route par UBS
Du côté des valeurs, Renault est à la peine, perdant 5%, alors qu'UBS a dégradé son conseil sur la valeur à "vendre", s'inquiétant de la concurrence des acteurs chinois et de la valorisation de sa future filiale dédiée à l'électrique, Ampere.
Biomérieux abandonne 3,05%, après avoir publié des résultats semestriels marqués par une nette chute de sa rentabilité, en raison de la hausse des coûts de marketing et des salaires.
A noter qu'avec son repli (-0,6%) LVMH est plus que jamais menacé par le danois Novo Nordisk pour le titre de plus importante capitalisation boursière européenne. Le groupe pharmaceutique est passé dans la matinée devant le spécialiste du luxe, selon Reuters. A la mi-séance, les deux entreprises sont au coude à coude (390,2 milliards d'euros pour Novo Nordisk et 390,4 milliards pour LVMH).
Les groupes pétroliers et parapétroliers gagnent du terrain, Vallourec prend 2,1% et TotalEnergies 2,1% alors que les cours de l'or noir progressent.
Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en novembre s'adjuge ainsi 1,1% à 87,77 dollars le baril tandis que celui d'octobre sur le WTI coté à New York prend également 1,1% à 84,56 dollars le baril.
Selon l'AFP, le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré que les membres de l'Opep+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole à laquelle s'ajoutent des pays alliés comme la Russie) étaient d'accord sur de nouvelles coupes de production.
Concernant les devises, l'euro est stable face au dollar à 1,0845 dollar.