Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

CAC 40

PXI - FR0003500008
7 885.01 -0.15 % Temps réel Euronext Paris

CAC 40 : Test graphique en cours

Aujourd'hui à 08:30

(BFM Bourse) - Cet article, en accès libre, est produit par l'équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l'intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.

Complètement étanche à la dégradation par Fitch de la note de la dette française, le CAC 40 a foncé en direction d'une zone de résistance, parvenant à préserver 0,92% en clôture. Un acquis conséquent quand on regarde le bilan de la semaine passée, marqué par cinq hausses pour autant de séances.

La sanction est donc tombée: l'agence Fitch a rétrogradé la note souveraine française à A+, ce qui sur 20 équivaudrait à 16. Réagissant à la perte du double A, Thierry Breton, ex-commissaire européen dans une interview à la Tribune Dimanche, a déploré que "la France vient de changer de division. L'inquiétant, c'est que nous payons de plus en plus cher le financement de nos déficits et le refinancement de notre dette. Lequel, désormais premier poste budgétaire de la nation, est en route vers les 100 milliards d'euros".

Cette dégradation intervient en pleine période d'instabilité dans la deuxième puissance économique de la Zone Euro.

"L'agence note par ailleurs la robustesse et la grande diversité de l'économie française qui éclairent la stabilité des perspectives", relève toutefois Philippe Waechter est Directeur de la Recherche Economique chez Ostrum Asset Management. "L'ajustement opéré par l'agence Fitch n'aura pas d'impact fort sur le marché puisque le taux d'intérêt sur les obligations de l'Etat français était déjà plus élevé que celui correspondant généralement à la notation antérieure de AA-".

En effet sur le marché des changes, la paire de devises Euro / Dollar restait quasi stable lundi à proximité immédiate de sa moyenne mobile à 50 jours, tandis que le CAC se payait même le luxe de surperformer le DAX.

Les opérateurs de marché ont déjà les yeux tournés vers la Fed et l'issue, mercredi, d'un Comité de politique monétaire. Il devrait se solder par une baisse de la rémunération des Fed Funds de 25 points de base, voire 50 points de base. L'institution s'appuiera, dans sa décision, sur un ralentissement de la dynamique sur le front de l'emploi, et de récents chiffres d'inflation sans mauvaise surprise.

"Depuis le discours de Jerome Powell à Jackson Hole, il est devenu évident que la réaction de la Fed se concentre davantage sur le marché du travail que sur l'inflation. Bien que les données montrent qu'une grande partie de la faiblesse du marché du travail provient d'une offre plus faible (notamment du côté de l'immigration), la demande montre également des signes d'affaiblissement. En effet, les indicateurs avancés comme l'ISM emploi suggèrent que la croissance de l'emploi devrait encore ralentir", tient à préciser Claudia Panseri, Chief Investment Officer chez UBS WM France.

En clôture de cette grand-messe des argentiers de la planète, le patron de la Fed a clairement pavé la voie à une reprise du mouvement d'assouplissement monétaire.

C'est en tout cas le pari des investisseurs qui s'attendent à ce que l'institution monétaire baisse ses taux de 25 points de base (0,25 point de pourcentage) lors de sa réunion du 17 septembre. Selon l'outil Fedwatch du CME Group, ils attribuent une probabilité de 96,1% à ce scénario et même de 3,9% pour une baisse de 50 points de base. L'outil permet, pour rappel, les probabilités d’évolution des taux fédéraux et de la politique monétaire américaine en fonction du prix des contrats à terme sur fonds fédéraux à 30 jours.

Verdict demain mercredi, à 20h00.

"La Fed est en tension par rapport à son double mandat. Sur le volet « inflation », l’accélération des prix au troisième trimestre, notamment sous les effets de la politique commerciale de la Maison-Blanche, rend la visibilité de la Fed toujours moyenne. L’inflation sous-jacente (core CPI) a rebondi à 3.1% cet été après être retombée à 2.8% au printemps. Les ajustements de taux de la Fed d’ici la fin d’année viendront plus des risques sur l’emploi que des progrès, inexistants ces derniers mois, sur l’inflation", abonde Alexandre Baradez (IG France).

Au chapitre statistique, peu de choses à se mettre sous la dent lundi. Citons tout de même l'indice manufacturier de la Fed de NY (indice Empire State), en chute libre à -8,7, manquant complètement les attentes, elles-mêmes pessimistes.

Au rayon valeurs, plus forte hausse du CAC 40, Kering a repris 5,8%, en ce jour de rentrée pour Luca De Meo, l'ancien pilote de Renault qui a officiellement pris ses fonctions de directeur général de la maison-mère de Gucci. Rubis a gagné 7% sur des informations de presse évoquant un potentiel intérêt du fonds CVC mais aussi du négociant en pétrole suisse Trafigura Group en vue d'un rachat de la société spécialisée dans la distribution et le stockage de produits liquides énergétiques. Virbac en revanche a reculé de 2,8%, le marché ayant fraîchement accueilli les résultats semestriels publiés par le laboratoire vétérinaire vendredi soir après-Bourse.

De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds,

Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,1780$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 63,40$. Les Treasuries 10 years, rendement des obligations souveraines fédérales à échéance 10 ans, se négociaient légèrement au-dessus des 4,04%. Quant au VIX, il valait 15,69 à la dernière clôture du S&P500.

A l'agenda macroéconomique ce mardi, à suivre l'indice ZEW du climat des affaires en Allemagne à 11h00 et les ventes au détail outre Atlantique, à 14h30.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Le vaste range (canal latéral), dont l'amplitude a une nouvelle fois été redéfinie les 31 juillet et 1er août, conserve du sens, et le refoulement des cours lundi 25 août, au contact de la borne haute vient le confirmer. Les 7 500 points sont renforcés dans leur rôle de support autant que les 7 940 points le sont dans leur rôle de résistance. Ce sont donc des zones d'intervention à privilégier, dans ce marché clairement bipolarisé. Un marché très technique, qui offre des opportunités lisibles à condition de rester soi-même, en tant qu'investisseur, étanche à la nervosité ambiante.

L'indice teste actuellement la borne haute de ce range.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons mentionnées, notre avis est négatif sur l'indice CAC 40 à court terme.

Ce scénario baissier est valable tant que l'indice CAC 40 cote en dessous de la résistance à 7940.00 points.

Le conseil BFM Bourse

CAC 40
Négatif
Résistance(s) :
7940.00
Support(s) :
7512.00

Graphique en données horaires

CAC 40 : Test graphique en cours (©ProRealTime.com)

Graphique en données quotidiennes

CAC 40 : Test graphique en cours (©ProRealTime.com)
©2025 BFM Bourse
Portefeuille Trading
+336.20 % vs +58.62 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour