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CAC 40

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CAC 40 : Groggy mi-mars, l'indice a déjà retrouvé ses esprits

mardi 4 avril 2023 à 08h30

(BFM Bourse) - Cet article, en accès libre, est produit par l'équipe de recherche en analyse et stratégie boursière de BFM Bourse. Pour ne manquer aucune opportunité, consultez l'intégralité des analyses et découvrez nos portefeuilles en accédant à notre espace Privilèges.

Résistant à la décision surprise de l'OPEP+ de réduire sa production, provoquant un bond des cours du WTI, le marché parisien est parvenu à consolider son avancée récente, construite sur une confirmation d'un ralentissement de la hausse des prix de part et d'autre de l'Atlantique.

Outre Atlantique, les prix PCE (personal consumption expenditures), hors alimentation et énergie, n'ont progressé "que" de 0,3% en février, contre un mois de janvier à +0,6%. Le consensus laissait certes augurer un ralentissement de la hausse des prix, mais moins important (+0,4%). De quoi alléger la pression sur la Fed alors qu'elle a eu fort à faire ses dernières semaines pour éteindre un début d'incendie provoqué par la faillite de la Silicon Valley Bank. La justification d'un ralentissement de son propre rythme de hausse des taux gagne mécaniquement en crédit, bien que cette tendance à la décélération des prix doit naturellement s'inscrire dans le temps. Dans tous les cas, ce chiffre des PCE est d'autant plus "impactant" qu'il s'agit de la mesure privilégiée par la Fed dans son appréciation de l'inflation.

Un peu plus tôt dans la journée vendredi, les opérateurs prenaient acte du ralentissement de la hausse des prix à la consommation dans l'ensemble de la zone euro au lendemain de l'annonce d'une tendance similaire en Allemagne et en Espagne. Le taux d'inflation annuel dans la zone euro a en effet reculé en mars pour le cinquième mois consécutif, grâce à l'accalmie des prix de l'énergie. Il ressort à 6,9% sur un an, après 8,5% en février, selon Eurostat. A noter toutefois, une hausse de l'inflation sous-jacente (qui exclut les prix de l'alimentation et de l'énergie) à 5,7% ce qui pourrait conduire la BCE à remonter encore ses taux.

"Après les turbulences de mi-mars liées aux faillites bancaires et les craintes de propagation à l’ensemble du système financier, les investisseurs ont retrouvé leurs esprits au cours des derniers jours du trimestre", résume Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion, qui relève qu' "en Europe, le cas Credit Suisse semble idiosyncratique et la contagion, un temps évoquée, à Deutsche Bank serait en réalité due à une opération spéculative d’à peine 5 millions d’euros sur un CDS adossé à la dette subordonnée de la banque allemande…"

"Pour repartir de l’avant, les marchés financiers ont remis au goût du jour le thème de la désinflation à la faveur de chiffres plutôt positifs, tout du moins aux États-Unis."

Au chapitre statistique lundi, peu de choses à se mettre sous la dent hormis l'ISM manufacturier ressorti à 46,3, en contraction plus forte que ne laissait augurer le consensus des analystes.

Côté valeurs, ce sont naturellement les dossiers (para)pétroliers qui ont tiré leur épingle du jeu, à l'image de Vallourec (+2,80% à 11,94 euros), Technip Energies (+4,60% à 20,56 euros), TotalEnergies (+5,89% à 57,56 euros) et Schlumberger (+6,18% à 48,04 euros).

De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont terminé la séance de lundi en ordre dispersé, à l'image du Dow Jones (+0,98% à 33 601 points) et du Nasdaq Composite (-0,27% à 12 189 points). Le S&P500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a grignoté 0,37% à 4 124 points.

Un point sur les autres classes d'actifs à risque: vers 08h00 ce matin sur le marché des changes, la monnaie unique se traitait à un niveau proche des 1,0890$. Le baril de WTI, l'un des baromètres de l'appétit pour le risque sur les marchés financiers, s'échangeait autour de 80,70$.

A suivre en priorité à l'agenda macroéconomique ce mardi, les nouvelles offres d'emploi (JOLTS) outre Atlantique à 16h00.

ELEMENTS GRAPHIQUES CLES

Symboliquement le CAC est allé effacer rapidement le reliquat du gap du 10 mars en séance jeudi, retraçant l'ensemble des pertes subies depuis le début de la crise bancaire. Un passage rapide sous les 7 225 points laisserait augurer un deuxième épisode de correction, tandis que le maintien au-dessus rimerait avec engagement dans une phase de consolidation sous les sommets.

PREVISION

Au regard des facteurs graphiques clés que nous avons identifiés, notre opinion est neutre sur l'indice CAC 40 à court terme.

On prendra soin de noter qu'un franchissement des 7422.00 points raviverait la tension à l'achat. Tandis qu'une rupture des 7000.00 points relancerait la pression vendeuse.

Le conseil BFM Bourse

CAC 40
Neutre
Résistance(s) :
7422.00 / 7500.00 / 7740.00
Support(s) :
7000.00 / 6888.00 / 6740.00

Graphique en données horaires

CAC 40 : Groggy mi-mars, l'indice a déjà retrouvé ses esprits (©ProRealTime.com)

Graphique en données quotidiennes

CAC 40 : Groggy mi-mars, l'indice a déjà retrouvé ses esprits (©ProRealTime.com)
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