(BFM Bourse) - L'indice parisien progresse un peu à la mi-séance ce lundi, alors que l'actualité s'avère peu dense.
Le marché passe en mode attentiste. Mais continue de grimper. A la Bourse de Paris, le CAC 40 s'adjuge 0,16% ce lundi à la mi-séance à 7.538,55 points, se rapprochant de son record en séance (7.581,26 points).
L'agenda du marché s'avère vide de grands indicateurs ou rendez-vous. Les investisseurs attendent donc les réunions des grandes banques centrales, la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre prenant cette semaine des décisions sur leurs taux.
Les opérateurs de marché tenteront de déceler le moindre indice leur permettant d'anticiper davantage l'évolution des taux directeurs, l'an prochain.
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La Fed ouvrira le bal
"Cette semaine, c’est à la Fed d’ouvrir le bal des dernières réunions des grandes banques centrales pour 2023. Il sera difficile d’éluder la question sur l’assouplissement de la politique monétaire qu’attend le marché. À notre avis, outre le fait de ne pas bouger, ce qui est largement attendu, le message devrait rester prudent en insistant sur la nécessité de maintenir une politique restrictive et de ne pas évoquer des baisses de taux", explique Sebastian Paris Horvitz, de LBPAM.
"Néanmoins, le plus probable est que dans les projections l’inflation soit revue à la baisse ainsi que les perspectives sur les taux. Ce qui pourrait maintenir le scénario économique dominant que joue le marché aujourd’hui", poursuit-il.
Du côté des valeurs, les mouvements restent contenus. Saint-Gobain signe la plus forte hausse du CAC 40 avec une progression de 1,5%, tandis qu'Alstom accuse le repli le plus prononcé (-2,5%). Mais les volumes sont pour le moment faibles sur le CAC 40…
Sur les autres marchés, l'euro prend 0,07% face au dollar à 1,0770 dollar. À noter qu'après s'être envolé vendredi, le yen baisse de 0,8% face au dollar, les anticipations d'une fin des taux négatifs de la part de la Banque du Japon s'estompant. Les cours du pétrole reculent. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord perd 0,95% à 75,12 dollars le baril tandis que celui de janvier sur le WTI coté à New York cède 1,1% à 70,44 dollars le baril.