(BFM Bourse) - L'indice parisien évolue en baisse à la mi-séance, miné notamment par les replis de Worldline et Capgemini.
Le CAC 40 continue de plier sous les prises de bénéfices. L'indice parisien perd 0,31% à la mi-séance à 7.312,83 points après avoir déjà reculé de 0,16% la veille.
Les opérateurs de marché doivent décortiquer une vague d'indicateurs en Europe. Notamment les indices PMI pour le mois de février. Si l'indice composite (qui prend en compte l'activité globale) a dépassé les attentes, avec un indicateur à 52,3, l'indice de l'industrie manufacturière seul a reculé à 48,5, contre 48,8 en janvier, et 49,3 attendu en moyenne par les économistes sondés par Reuters. Rappelons qu'un chiffre de 50 marque la frontière entre une expansion et une contraction de l'activité.
"Si les pressions sur les prix se sont de nouveau atténuées en février, l’enquête met toutefois en évidence le maintien de fortes tensions inflationnistes dans le secteur des services, en raison notamment d’une hausse des frais salariaux. Source d’inquiétude pour les dirigeants de la Banque centrale européenne, cette tendance, conjuguée à l’accélération de la croissance, risque de plaider en faveur d’un nouveau resserrement de la politique monétaire au cours des prochains mois", a par ailleurs expliqué Chris Williamson, économiste chez S&P Global Market Intelligence.
L'indice ZEW, qui mesure la confiance des investisseurs en Allemagne, est par ailleurs remonté à 28,1 en février, au-dessus du chiffre de 22 attendu en moyenne par les économistes.
Engie surnage
Au niveau des valeurs la tech souffre. Sur le CAC 40, Worldline perd 2,8% après avoir publié des prévisions de marges décevantes, Capgemini cède 3% malgré des résultats jugés convaincants par les analystes. Hors CAC 40, Atos cède 4,2% et Sopra Steria perd 3%.
A rebours de la tendance, Engie s'adjuge 4,7% après avoir publié des comptes annuels supérieurs aux attentes, portés par les prix du gaz et de l'électricité.
Edenred avance de 1,3% alors que le spécialiste des paiements dans le monde du travail , a dégagé une croissance supérieure aux attentes au titre du quatrième trimestre 2022.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,2% face au dollar à 1,066 dollar. Les contrats pétroliers évoluent en ordre dispersé. Le contrat sur le Brent de mer du nord pour livraison en avril, est stable à 84,01 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York avance de 1,2% à 77,42 dollars le baril.