(BFM Bourse) - L’indice parisien cède du terrain à la mi-séance, les investisseurs restant inquiets de la conjoncture et de l’évolution de la politique monétaire.
Le CAC 40 risque d'enchaîner une quatrième séance consécutive dans le rouge. A la mi-séance l’indice phare de la place parisienne cède 0,1% à 6.357,69 points, marquant une baisse d'un peu moins 3% sur l’ensemble des quatre dernières séances.
Le marché s'inquiète toujours d'une potentielle récession dans un contexte de flambée des prix du gaz en Europe. Mercredi, le contrat à terme du TTF néerlandais, se stabilisait néanmoins, gagnant 0,5% à 270,5 euros par mégawattheure.
"Alors que les prix du gaz en Europe continuent d'atteindre des sommets, les investisseurs craignent de plus en plus que la combinaison de la hausse des taux d'intérêt des banques centrales et des prix de l'énergie ne fasse basculer l'économie mondiale dans une longue récession", souligne Michael Hewson de CMC Markets.
Le pétrole continue de monter
Les opérateurs de marché font par ailleurs preuve d’attentisme avant la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole de vendredi. Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, livrera un discours très attendu par un marché en quête d’indications sur les prochaines hausses de taux de la banque centrale américaine.
Sur les autres marchés, l’euro baisse de 0,2% face au dollar et évolue en-dessous de la parité à 0,9946 dollar. Le pétrole lui poursuit sa hausse, soutenu par la perspective d’une potentielle réduction de la production de la part de l’Opep+, cartel qui réunit l’organisation des pays exportateurs de pétrole et certains pays alliés.
Le Brent de mer du Nord pour livraison en octobre prend 1% à 101,26 dollars. Le contrat d’octobre pour le brut doux léger (WTI) coté au Nymex gagne 1% également à 94,67 dollars.
Du côté des valeurs Vallourec prend 4,7% et évolue en tête du SBF 120 soutenu par Barclays qui a relevé sa recommandation à "surpondérer" contre "pondération en ligne" précédemment.
OVHcloud chute de 3,9%, le marché s’inquiétant de l’annonce du départ en octobre du directeur financier, Yann Leca.
Par Julien Marion