(BFM Bourse) - Le marché parisien recule ce lundi 13 janvier à la mi-séance alors que les investisseurs évaluent encore les conséquences du rapport sur l'emploi américain publié vendredi.
Le rapport sur l'emploi américain publié vendredi laisse des traces. Wall Street a terminé en nette baisse, avec un repli de 1,5% pour le S&P 500, vendredi.
Le CAC 40, lui, est encore dans les cordes, ce lundi 13 janvier. Après avoir déjà baissé de 0,79% vendredi, l'indice parisien abandonne encore 0,78% à 7.373,04 points à la mi-séance.
"Les rapports emplois américains pour décembre ont été très solides. Plus d'un quart de million d'emplois ont été créés, le plus grand nombre depuis neuf mois, et le taux de chômage a baissé de façon inattendue, et repasse sous le niveau d’équilibre estimé par la Fed. Combinés à la hausse des attentes d'inflation, ces chiffres plaident en faveur d'une pause dans les baisses des taux d'intérêt de la Réserve fédérale", développe Xavier Chapard, stratégiste chez LBPAM.
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Chiffres d'inflations à venir
Selon l'outil Fedwatch du CME Group, les investisseurs ne tablent que sur une baisse des taux directeurs d'un quart de point de pourcentage (ou 25 points de base) en 2025. UBS de son côté estime que la banque centrale a encore du champ pour abaisser ses taux directeurs d'une ampleur totale de 50 points de base, cette année.
Dans ce contexte, les investisseurs surveilleront avec attention la parution de l'indice des prix à la consommation, la mesure principale de l'inflation, aux États-Unis, mercredi.
Du côté des valeurs, la majeure partie des titres du CAC 40 évoluent dans le rouge, la plus forte baisse étant accusée par STMicroelectronics qui accuse la plus forte baisse (-3,97%).
Les valeurs défensives résistent, Engie (+1,25%), Orange (+1,1%) et Carrefour (+0,6%) évoluant dans le vert.
Biomérieux prend 4,3% après avoir fait état de chiffres d'installations d'instruments de diagnostic encourageants.
Sur les autres marchés, l'euro recule de 0,5% face au dollar à 1,02 dollar. Le pétrole avance. Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord gagne 1,8% à 81,22 dollars le baril tandis que celui de février sur le WTI coté à New York prend 2% à 78,13 dollars le baril.
Les cours de l'or noir sont encore portés par la décision des États-Unis d'appliquer de nouvelles sanctions à la Russie. Vendredi, Washington a annoncé des mesures contre 180 navires ainsi que contre des compagnies pétrolières russes. Goldman Sachs estime que les vaisseaux ciblés par les sanctions représentent 1,7 million de barils par jour ou 25% des exportations russes.