(BFM Bourse) - Le CAC 40 a nettement progressé ce lundi au début d'une semaine au cours de laquelle sera notamment publié l'indice PCE aux Etats-Unis.
La Bourse de Paris finira-t-elle la semaine aussi bien qu'elle l'a commencée ce lundi? Le CAC 40 a terminé en hausse de 1,03% à 7.706,89 points.
Le marché garde un œil attentif sur l'évolution de la politique française alors que le Rassemblement national, en tête dans les sondages pour les élections législatives, a présenté son programme au cours d'une conférence de presse.
Les tensions sur la dette française se stabilisent, voire se réduisent légèrement. Peu avant la clôture européenne, l'écart entre le rendement de l'obligation assimilable du Trésor (OAT) à 10 ans de la France et celui de l'obligation allemande ("Bund") de même maturité, indicateur de stress sur la dette française, se resserrait un peu. Cet écart se situait à 70,5 points de base (0,705 point de pourcentage), alors qu'il a dépassé les 80 points de base au cours des deux dernières semaines.
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Les banques à la relance
"Il semble que les investisseurs n’ont pas envie de pousser les feux plus loin pour le moment en termes de couverture contre le risque politique", considère Alexandre Baradez, chef de l'analyse de marché chez IG France. "Tant que le spread OAT-Bund reste en-dessous de 0,80 point, le CAC 40 peut se maintenir au-dessus des 7.500 points", ajoute-t-il.
"A ce stade, les marchés sont loin d’anticiper un scénario du pire. C’est-à-dire la mise en place de politiques qui handicaperaient fortement la croissance et induiraient un très fort dérapage des finances publiques", juge de son côté Sebastian Paris Horvitz, de LBPAM.
Les marchés surveilleront cette semaine la parution de certains indicateurs, tels que l'indice PCE, jauge préférée de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour mesurer l'inflation, qui sera notamment publié vendredi après-midi.
Du côté des valeurs, Eurofins a plongé de 16% après avoir subi une attaque du vendeur à découvert Muddy Waters.
Le groupe de tests et d'analyses a été l'une des seules valeurs dans le rouge sur le CAC 40 où des titres malmenés par le risque politique ont sonné la révolte. BNP Paribas a pris 3,3%, Société Générale a gagné 2,1% et Edenred a avancé de 2,6%.
Valneva s'est adjuge 11,15% alors que son vaccin anti-chikungunya a été approuvé au Canada.
Sur les autres marchés, l'euro reprend 0,3% face au dollar à 1,0730 dollar. Le pétrole gagne un peu de terrain. Le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord prend 0,7% à 84,88 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York gagne 0,7% à 81,31 dollars le baril.